par Table ronde organisée par Ensemble ! lors de leur Université d’Automne le 01 novembre 2024
Les diverses composantes de la gauche et de l’écologie ont pu échanger leurs avis sur la situation politique, les perspectives électorales des Européennes en 2024 ou même sur la présidentielle de 2027. Étaient représentés : Alternative communiste, EELV, ENSEMBLE !, GDS, Génération.s, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PEPS.
L’intégralité des débats : https://ensemble-mouvement.com/allo-la-gauche-quelle-reponse/
Face à Macron et à son camp, au péril d’une extrême droite aux portes du pouvoir, chacun·e a pu présenter ses priorités politiques et son analyse. En pleine crise de la NUPES, les perspectives d’un « front », d’une alliance, ont paru incertaines. L’absence du PS et de la FI n’a pu que le souligner.
La tonalité générale versait plutôt dans le dialogue, sans que le débat ait pu dégager des axes de convergences plus concrètes. La place de la transition écologique n’est pas perçue avec la même importance par chaque composante. Pas plus que son articulation avec la transition sociale.
Les questions internationales, la politique européenne ou l’autogestion sont loin de constituer des points de convergence. La lutte contre l’extrême droite fait consensus. Celle contre tous les racismes et discriminations, la recherche d’un nouveau pacte sociétal ou le postcolonialisme demeurent des sujets épineux.
Les égratignures continuent de blesser le peuple de gauche. Les désaccords, même s’ils se sont exprimés avec calme et politesse, restent à travailler et à dépasser.
Alors quelle réponse politique ? La question reste entière…
Arnauld CARPIER, de l’Hérault représentait Alternative Communiste. Il a remercié les organisateurs pour leur invitation. Les interventions se sont faites en deux temps, un premier tour de table sur les questions de l’actualité de l’union et un deuxième sur les perspectives pour la gauche (sur la vidéo : première intervention 20mn40 à 26mn15 – deuxième intervention 1h55mn50 – 2h01mn04).
Les conclusions des organisateurs ci-dessus, sont partagées même si nous pouvons en tirer des appréciations partiellement amendées.
D’une part, la question du péril de l’extrême droite, de sa nature, de ses stratégies doit sans doute faire l’objet d’une réflexion approfondie partagée, pour ce qui concerne notre pays, mais également l’Europe et le monde (relecture de ce texte au lendemain de l’accession au pouvoir de l’extrême droite en Argentine).
La volonté d’union est réelle, mais pas obligatoirement intégrée comme un élément à part entière d’une stratégie globale.
L’articulation entre « fin du mois » et « fin du monde habitable » reste à approfondir et mieux articuler.
Alors perception d’un verre à moitié vide ou à moitié plein : ce sont les combats pour l’union que nous partagerons qui seront déterminants.
