Comment peut-on ne pas être kanak en Kanaky ?
Non pas devenir Kanak et se perdre soi-même, mais :
aller au soin de cette différence ;
s’en augmenter dans une mise-en-relation ;
accomplir avec elle un agencement nouveau.
L’agencement (cette complexité)
se souvient toujours de ses différences fondatrices,
et se nourrit de celles qu’il va articuler sans cesse
dans la matière relationnelle du monde.
Condition inaugurale d’une vraie rencontre :
être l’Autre dans ce que l’on est,
et s’en augmenter dans ce que l’on devient.
Toute autre attitude
(en Kanaky, en Palestine, en Martinique ou ailleurs…)
est l’exact signe de la barbarie.
Patrick CHAMOISEAU
Laisser un commentaire