projet d’Appel pour un congrès fondateur

Parti communiste : il est temps de remonter la pente !

Nous proposons ce texte à la discussion, à la critique, à l’amendement, à l’enrichissement d’ici notre assemblée générale du samedi 28 septembre. Notre coordination vous propose ce “texte martyre” qui nécessite des approfondissements et controverses pour d’ici notre AG et encore ensuite certainement.

Nous avions commencé à discuter entre nous les termes: “gauche radicale”, collectivisme”, logique fondatrice”, “nouvelle organisation pluraliste”, “nationalisation”, “étatisme”, “autogestion”, “enjeux écologiques”, “luttes intersectionnelles” et nous avons décidé de ne rien figer en vous livrant ce texte pour ne pas perdre de temps dans l’élaboration collective.

Nous vous proposons de réagir en déposant vos commentaire sur cet espace, où le cas échéant par le moyen d’une contribution pour le membres du réseau AC qui le souhaitent.

Parti communiste :
il est temps de remonter la pente !

Nous vivons une période de luttes sociales brûlantes. Les possédants n’en ont jamais assez. Il y a toujours un service public, un bien commun, un espace de liberté qu’ils voudraient marchandiser. Ce sont, à chaque fois, des vies ordinaires qu’ils brutalisent. La colère s’exprime partout. Des millions de gens sortent de la passivité politique et décident d’entrer en scène. Ils manifestent, ils pétitionnent, ils votent. Le gouvernement rend les coups.

Lorsqu’ils désespèrent, ils peuvent se jeter dans les bras de prédicateurs racistes et autoritaires, comme le RN. Lorsque l’espoir et la solidarité prennent le dessus, ils se tournent vers la gauche et la transformation sociale. Rien n’est figé, rien n’est définitif. Les consciences se font et se défont dans la lutte.

Les communistes veulent être utiles pour tout changer…

Le PCF doit jouer un rôle central dans une telle période, pour faire bouger les lignes. Cela suppose de se jeter à corps perdu dans la bataille, d’agir résolument, sans arrière-pensées, aux côtés de notre camp social. Hélas, nous sommes engagés dans une trajectoire bien différente.

Nous croyons faire retour sur le devant de la scène médiatique en profitant d’un regain de sympathie pour notre Secrétaire national, mais en réalité, l’image que nous renvoyons est profondément abîmée. 

Nos absences répétées lors de grandes manifestations créent du doute et de l’incompréhension parmi celles et ceux qui ont toujours compté sur le parti communiste : par exemple sur le combat antiraciste ou pour les droits du peuple palestinien. 

Ces reculs sont aussi le produit d’un ralentissement considérable de notre travail sur le fond, d’un étriquement. Nous avons perdu beaucoup de temps en démonstrations folkloriques. Dans l’intervalle, nous passions à côté des évolutions principales du capitalisme contemporain et peinions à jouer un rôle dans les mouvements à l’œuvre dans la société française, les dominations comme les aspirations nouvelles qui s’y expriment.

Outre nos liens avec les mouvements sociaux, ce sont aussi ceux avec les intellectuel·les et les artistes qui se sont distendus.

Préoccupés de conquérir une nouvelle respectabilité, nos appels permanents au calme et à la modération ont anéanti notre identification à un projet porteur d’une transformation radicale de la société. Longtemps désigné par la bourgeoisie comme l’ennemi politique numéro un, le PCF se voit devancer aujourd’hui par la France Insoumise, et même par les Écologistes. Logiquement, les représentations graphiques des instituts de sondages tiennent désormais compte de ce recentrage.

Pire, en participant au dénigrement des forces de la gauche radicale, tout en mettant en scène notre complaisance pour des politiciens ou des éditorialistes du système, nous avons alimenté le récit de l’adversaire contre les intérêts de celles et ceux que nous prétendons défendre. Trop souvent, quand l’union des forces de la gauche et de l’écologie s’imposait, notamment lors de l’élection présidentielle de 2022 ou aux récentes européennes qui ont conduit l’extrême droite aux portes du pouvoir, nous avons privilégié la compétition boutiquière.

Désarmés et semblant manquer autant d’ambition à changer le monde que de crédibilité à le faire, nos pauvres appels au retour « des jours heureux » ne convainquent logiquement plus personne. Celles et ceux qui luttent et qui nous conservaient un peu de confiance, se sont détournés de nous. Plus grave, cette nouvelle étape dans notre affaiblissement menace désormais directement les derniers espaces dans lesquels un communisme municipal a longtemps pu s’inventer et servir de vitrine à notre projet de société. Certes, la crédibilité militante des camarades dans un territoire donné peut parfois permettre d’atténuer ces difficultés, mais cela ne suffit pas.

Il est temps de remonter la pente. Nous avons la conviction qu’il est encore possible de le faire, en nous attelant à l’immense travail de reconstruction qui nous attend.

La situation politique d’une exceptionnelle gravité que nous connaissons exige que nous nous y attelions immédiatement.

Après le déni du vote non au référendum de 2005, nous franchissons, avec le non-respect du résultat des élections législatives et la désignation de Michel Barnier et d’un gouvernement de droite avec le soutien implicite de l’extrême-droite, une nouvelle étape dans l’effondrement de la démocratie libérale française.

C’est désormais sans aucune précaution que la classe politique et médiatique obtient d’institutions à bout de souffle, les moyens de continuer à défendre coûte que coûte les intérêts du capital. Il n’y a dès lors pas de combat plus urgent et mobilisateur que celui d’une refondation démocratique pour une VIe République, sociale et écologique.

Tirons-en les conséquences. Cela suppose la constitution d’un front de riposte commune de toute la gauche et une irruption populaire inédite et fondatrice. Le rassemblement et l’unité est donc la première des batailles.

…en étant les artisans infatigables de l’union…

L’union n’est pas seulement le moyen d’arracher des victoires électorales, c’est d’abord la condition de ce qui devrait être pour nous une priorité absolue : la mise en mouvement du plus grand nombre.

Cela suppose pour commencer d’établir un autre climat à gauche. La guerre de voisinage avec la FI est vaine et nuisible. Les idées que défend Mélenchon, les initiatives qu’il prend, le style de ses interventions peuvent déplaire, ou convaincre, ou mobiliser, ou démobiliser. C’est la vie, c’est le débat politique. Pour ce qui nous concerne, menons-le calmement, sans perdre de vue que c’est ensemble que nous avons su donner l’impulsion qui a permis, avec le Front de gauche, de lancer la dynamique conduisant au retour de la gauche de transformation sociale au premier plan.

C’est d’autant plus essentiel que les sociaux-libéraux cherchent aujourd’hui à rebondir. De Raphaël Glucksmann aux amis de François Hollande, le mal qu’ils ont déjà fait aux classes populaires ne leur a pas suffi. Ils voudraient s’appuyer sur le Nouveau Front Populaire (NFP) pour remettre le couvert. C’est non !

Pour l’éviter, il faut œuvrer au rapprochement des différents partis et courants de la gauche radicale, qui ont manifesté contre la loi travail, contre les réformes des retraites et pour la paix en Palestine. Ensemble, ils sont la meilleure garantie de l’union et du respect de la parole donnée. Séparés, ils sont vulnérables, sinon même impuissants. Nous l’avons constaté aux élections européennes, après avoir – volontairement, hélas – mis fin à la NUPES.

Le NFP nous donne l’occasion de ne pas retomber dans ces divisions mortifères. Tout doit être entrepris pour le faire réussir. La menace croisée de l’extrême-droite et de la purge néo-libérale exige de poursuivre et d’amplifier ce front commun, écologique et social.

Là où les forces du NFP fonctionnent bien ensemble, il faut pérenniser leurs réunions et leur activité commune tout en l’élargissant sans cesse à de nouvelles forces citoyennes. Là où les rapports sont plus difficiles, il faut multiplier les occasions de fonctionner ensemble, les luttes et les initiatives communes, les espaces de rencontre, bref : dépasser les obstacles un à un et, là aussi, viser la constitution d’un front large.

Ce travail méticuleux vise, pour les communistes, à rompre l’isolement, à redevenir des acteurs centraux du rassemblement à gauche et de la liaison entre la gauche des partis et la gauche du mouvement social. Le communisme est la jeunesse du monde. Nous ne lui rendons pas service lorsque nous nous comportons en commentateurs aigris de la vie politique.

…et en conjuguant créativité, radicalité et crédibilité

Enfin notre parti ne doit plus opposer crédibilité et radicalité. Cela suppose d’envoyer des signaux clairs, d’assumer des mesures globales. Convocation d’une assemblée constituante, salaire à vie, appropriation collective des principaux moyens de production et d’échange, planification écologique, sécurité sociale de l’alimentation : il n’est pas si difficile de se comporter en parti communiste, de rassembler autour d’une démarche véritablement d’appropriation sociale.

Cela suppose aussi de manifester notre solidarité avec les luttes dont, à tort, nous nous sommes éloignés : défense des droits du peuple palestinien, mouvement antiraciste, luttes écologistes radicales, l’exigence d’égalité et de dignité dans les quartiers populaires et la ruralité, expériences autogestionnaires d’entreprises coopératives…

Cela suppose enfin d’adopter un point de vue moins institutionnel sur les choses. La lutte politique requiert des batailles furieuses et des rues noires de monde. Elle dépasse toujours le cadre étroit des hiérarchies ministérielles, des agendas parlementaires et des exercices budgétaires.

Le message que nous avons à faire passer est simple

Il tient en deux idées : 

  1. La classe dominante et le capitalisme nous mènent à la catastrophe. Les travailleurs, les pauvres, les opprimés ont intérêt au communisme, mais pour vaincre, ils doivent s’organiser et prendre le pouvoir ; un nouveau régime (égalitaire, démocratique, respectueux des humains et de la planète) est à l’ordre du jour.
  2. Les classes populaires connaissent parfois, elles aussi, des tentations inégalitaires, racistes ou sexistes. Lorsqu’elles y cèdent, elles renoncent à changer le monde et se comportent simplement en supplétifs des dominants. Il n’y a rien de plus triste. Il faut donc aussi combattre fermement ces conceptions qui nous condamnent à la servitude.

Comment faire entendre ce message ?

Nous disposons encore de précieux atouts. D’abord, nous avons encore des camarades actifs dans les luttes de terrain, habitués à travailler avec d’autres forces, respectés par la population.

Les un·es animent des sections syndicales qui vont au bras de fer, notamment lors des NAO ; les autres participent au sabotage des bassines ; d’autres encore étaient avec les Gilets Jaunes sur les ronds-points, ou militaient en banlieue au moment des émeutes.

Même affaibli, notre réseau militant reste une force. Surtout si on y associe toutes celles et tous ceux qui ont quitté le parti, continuent de faire le choix de l’engagement communiste. Les liens qui ont été rompus avec ces camarades peuvent être renoués.

Voyons aussi toutes celles et ceux, souvent plus jeunes, qui, sans se référer explicitement au communisme, sont d’ores et déjà en mouvement pour combattre le système capitaliste, ses logiques, ses institutions, ses idéologies.

La gravité de la situation nécessite un congrès

Partons de là, c’est-à-dire de tous les communistes en mouvement dans la société. Chacun sur son terrain, tous ces militant·es savent identifier quelle revendication il faut pousser, dans quels lieux il faut aller, quel problème il faut résoudre.

Adressons-leur un message : réunissons-nous, échangeons, travaillons et partageons ensemble les fruits de ces discussions. Comment décrire la trajectoire du capitalisme contemporain et montrer la nécessité de son renversement ? De quel communisme et de quelle force communiste avons-nous besoin aujourd’hui ? Et naturellement, comment se réorganiser en profondeur, car pour atteindre de tels objectifs, nous avons besoin d’un fonctionnement qui soit à la fois véritablement démocratique et tourné vers l’action, la prise d’initiative.

Voyons aussi et sans attendre, comment nous pouvons nous déployer ensemble et porter les combats les plus brûlants de cette rentrée, à commencer par celui d’institutions réellement démocratiques.

Ce congrès, en un mot, doit nous permettre de fonder l’organisation communiste dont notre pays a besoin. Un congrès qui ne prend pas nos importantes questions par le petit bout de la lorgnette de “l’orga” mais qui redéfinit une nouvelle conception du communisme, ancrée dans notre siècle (avec ses potentiels humains et défis écologiques) pour redessiner une nouvelle conception de la société non capitaliste.

C’est à un important travail d’invention d’une nouvelle conception du communisme et de notre organisation que nous devons nous atteler avec un congrès qui nous engage dans ce processus fondateur.

Un processus fondateur pour dessiner en théorie et en acte, une utilité communiste avec une nouvelle conception du communisme

Nous faisons face à des urgences sociales et écologiques qui réclament une nouvelle construction collective démocratique. Nous devons formuler une nouvelle conception d’un parti révolutionnaire, qui ne s’attache plus à la conservation d’un appareil d’Etat qu’il suffirait de convertir à une forme de communisme substituable au marché. Il faut ouvrir à partir des déjà-là communistes une nouvelle ère, un nouvel ordre des choses qui étend la démocratie à l’économie, qui fait des collectifs humains des lieux de délibérations sur la gestion des communs, qui fait de la recherche du bonheur le moyen de l’égalité et de la justice.

C’est de cette nouvelle conception que pourra se définir aussi l’organisation la plus efficace des communistes.

Alors, nous pourrons à nouveau convaincre, rassembler et enthousiasmer.

30 réponses

  1. Avatar de Amosse Yannick
    Amosse Yannick

    Je me permets d appeler à ce qu une journée de mobilisation nationale et unitaire se construise dès maintenant car il y a urgence à agir sur la situation insupportable à Gaza et au Liban je ne m étalé pas sur les objectifs de cette journée fraternellement

  2. christel pfister
    christel pfister

    « L’union n’est pas seulement le moyen d’arracher des victoires électorales, c’est d’abord la condition de ce qui devrait être pour nous une priorité absolue : la mise en mouvement du plus grand nombre. »
    Il me semble que l’union est un moyen indispensable pour arracher des victoires électorales, mais pas l’unique, il faut une union qui résulte de la mise en mouvement du plus grand nombre des forces, politiques, sociales, syndicales etc. On ne peut pas faire croire à une contradiction soit l’union entre partis soit la mobilisation sociale.
    « Cela suppose pour commencer d’établir un autre climat à gauche. La guerre de voisinage avec la FI est vaine et nuisible. Les idées que défend Mélenchon, les initiatives qu’il prend, le style de ses interventions peuvent déplaire, ou convaincre, ou mobiliser, ou démobiliser. C’est la vie, c’est le débat politique. Pour ce qui nous concerne, menons-le calmement, sans perdre de vue que c’est ensemble que nous avons su donner l’impulsion qui a permis, avec le Front de gauche, de lancer la dynamique conduisant au retour de la gauche de transformation sociale au premier plan » .
    Le regard posé sur Mélenchon est un peu court : vouloir être hégémonique amène une vie politique non ordinaire et fait courir sur le rassemblement de gauche des risques d’échec à répétition et ne facilite en rien les liens entre les différents mouvements et partis, donc entre les personnes. Les sorties de route du fondateur de LFI (dont seulement 15 % des Français en ont une opinion favorable) n’ont rien à envier aux commentaires folkloriques du secrétaire national du PCF.
    « C’est d’autant plus essentiel que les sociaux-libéraux cherchent aujourd’hui à rebondir. De Raphaël Glucksmann aux amis de François Hollande, le mal qu’ils ont déjà fait aux classes populaires ne leur a pas suffi. Ils voudraient s’appuyer sur le Nouveau Front Populaire (NFP) pour remettre le couvert. C’est non ! »
    Les sociaux-démocrates sont ce qu’ils sont, on ne le découvre pas depuis Hollande. Il faut travailler avec les socialistes qui souhaitent dégager leur politique des contradictions de la social-démocratie. Bien sûr, il faut créer un rapport de force favorable qui permette de faire pencher la balance du bon côté.
    « Cela suppose aussi de manifester notre solidarité avec les luttes dont, à tort, nous nous sommes éloignés : défense des droits du peuple palestinien, mouvement antiraciste, luttes écologistes radicales, l’exigence d’égalité et de dignité dans les quartiers populaires et la ruralité, expériences autogestionnaires d’entreprises coopératives… »
    C’est franchement trop court : il y a un oubli des luttes LGBTQIA+ et des luttes féministes qui ne sont pas encore acquises mais qui comptent et sont menacées. Au vu des membres du gouvernement Barnier : un groupe de vrai.es réactionnaires homophobes, antiféministes : la bataille va être dure. Nous avons à travailler sur les luttes intersectionnelles (luttes qui concernent les personnes qui subissent plusieurs discriminations en même temps).
    Il nous faut réfléchir à un horizon plus internationaliste, incluant la prise en compte de la crise climatique sur les rapports nord-sud.
    Il nous faut revenir à l’internationalisme qui ne doit pas se limiter au soutien au peuple palestinien qui a été odieusement instrumentalisé par lfi : faire une campagne électorale sur les morts de Gaza relève d’une absence totale d’éthique politique qui me bouleverse. Je parle de l’Afrique, de l’Amérique du Sud, des peuples autochtones dont les droits sont bafoués de la Kanaky-Nouvelle Calédonie en passant par la forêt Amazonienne.
    Il nous faut proposer une politique face à la négation de l’ONU par les pays occidentaux. C’est un lourd travail.
    Toutes ces luttes internationalistes, pacifistes et antiracistes font partie de la lutte contre l’extrême-droite.
    « Le message que nous avons à faire passer est simple
    Il tient en deux idées :
    La classe dominante et le capitalisme nous mènent à la catastrophe. Les travailleurs, les pauvres, les opprimés ont intérêt au communisme, mais pour vaincre, ils doivent s’organiser et prendre le pouvoir ; un nouveau régime (égalitaire, démocratique, respectueux des humains et de la planète) est à l’ordre du jour.
    Les classes populaires connaissent parfois, elles aussi, des tentations inégalitaires, racistes ou sexistes. Lorsqu’elles y cèdent, elles renoncent à changer le monde et se comportent simplement en supplétifs des dominants. Il n’y a rien de plus triste. Il faut donc aussi combattre fermement ces conceptions qui nous condamnent à la servitude. »
    Les crises se sont enchainées : crise économique, crise sanitaire et du travail, crise sociale, crise du système de santé, crise climatique. Dans ce contexte il est important de connaître la société dans son évolution. Les crises citées précédemment sont globales à la société mais ne touche pas de la même manière tous les individus : les ouvrier.ères ne sont pas touché.es de la même manière que les employé.es, que les professions intermédiaires ou que les agriculteurs ou les artisans et mêmes les cadres ont leurs difficultés face à ses crises. Dans ce contexte établir une réponse globale en ne parlant que de classes populaires ce qui est une représentation théorique qui ne correspond pas aux personnes réelles travaillant ou inactive, ne me paraît pas pertinent. De plus, il ne faut pas confondre les préoccupations individuelles avec celles de la population générale pour élaborer une politique.
    Il y a donc une grande réflexion à mener pour construire une vraie politique qui parle à tout le monde. Cette réflexion impose de comprendre comment la société fonctionne : les travaux historiques et sociologiques sont là, il faut nous en servir pour établir une politique.
    Sans abandonner l’aspect national, il faudrait réussir à proposer une ligne politique plus locale pour amener des réponses aux besoins des personnes. Chaque zone géographique à ses besoins et ses attentes : la ruralité est dans une mouvance d’extrême droite alors que ses habitant.es ne subissent pas ou peu l’insécurité terrorisante que font planer la droite et l’extrême droite et leurs médias.
    La bataille doit se faire sur le terrain, récréer des lieux qui permettent le débat et la parole. Cela fait parti de la bataille contre l’extrême-droite.
    Il nous faut trouver une dynamique entre les individualités et les biens communs au service et à l’épanouissement de toutes et tous. Trouver le chemin entre les individualités et le commun.
    Pour ce qui est d’un congrès : OK pour travailler tout ça

  3. Avatar de Labbé Michel
    Labbé Michel

    à la lecture des différentes contributions qui alimentent ma réflexion j’ai acquis la conviction que l’idée d’imposer un congrès me parait périlleuse voire utopique dans l’état actuel de l’opinion générale dans le parti. Je pense plutôt à un construire groupe de réflexion qui porterait le débat dans les instances du parti.
    D’autre part dans le document il me semble qu’il manque des problématiques sur notre conception de la laïcité, sur la question des médias, sur l’antisémitisme, que le parti à du mal à aborder en laissant , la droite et certains courants de gauche déblatérer dans les médias. D’autre part je n’ai pas trop entendu Fabien Roussel protester contre le “risque” de génocide à Gaza et la colonisation en Cisjordanie. Par contre il a laissé accabler LFI sur son prétendue antisémitisme sans poser la question de savoir sur quels éléments cette accusation se fondait

  4. Avatar de LESAGE
    LESAGE

    Dès la première phrase du texte j’ai un problème. On parle de luttes sociales brûlantes, mais pas des luttes écologiques qui pour moi sont tout aussi importantes politiquement et tout aussi, voire plus, brûlantes. Sainte Soline, la ZAD de l’A 69, la lutte contre la poubelle de Bure etc, c’est pas brûlant? Il faut quitter définitivement les oeillères productivistes, camarades et prendre la transition écologique très au sérieux, contrairement d’ailleurs à la direction nationale du PCF.
    Tout le texte est ensuite très faible sur l’urgence et les enjeux de la transition écologique traitée souvent dans un registre incantatoire. Aucune référence n’est faite au document produit par la commission écologie du Parti: “Empreinte 2050, plan climat pour la France”, alors que c’est une des – très rares- avancées idéologiques du Parti dans la période récente, qui pourrait le positionner fortement dans le débat politique, à condition, bien sûr de travailler pour améliorer ce document, ce que personne et notamment pas la direction du Parti, ne semble avoir envie de faire.
    La transition écologique devrait donc, pour moi, être un axe fort du congrès que nous demandons mais il va falloir beaucoup de travail et de discussions pour que cela puisse advenir.

  5. Avatar de Vlad I.L.
    Vlad I.L.

    Ce n’est pas une critique constructive en vue d’un congrès, c’est un texte de revanchards qui n’ont jamais digéré leur défaite et qui veulent revenir sur la ligne impulsée depuis 6 ans maintenant, et donc crache leur trop plein de fiel.

  6. Avatar de Alexandre59

    Ce texte est une honte.

    Le Parti est démocratique. Regardez les résultats du dernier congrès : votre ligne pro-LFI a perdu. Vous insultez nos 50 000 camarades par votre déni de la démocratie et de la vigueur de nos débats dans nos cellules, sections, fédérations. Si vous n’êtes pas contents, quittez le Parti.

    Relisez nos statuts : la double carte est interdite, et c’est bien naturel.

    Alexandre

  7. Avatar de Denis KRYS
    Denis KRYS

    Alors que le choix des participants à la création d’AC a été explicitement de ne pas former une tendance à l’interne du PCF, une des raisons pour ne pas garder la dénomination initiale « Tendance Communiste », que ce choix si je l’interprète bien fut plutôt de ne pas se perdre dans un combat interne sans doute vain et donc de peu d’utilité publique (s’il restait exclusivement interne) mais plutôt de viser à exprimer par la parole et les actes possibles, un parti pris communiste servant à l’émancipation et non d’abord au PCF, j’aimerais que les camarades qui ont pensé judicieux de proposer cette initiative nous en disent plus sur ce qui les y a conduits.

    Autrement dit et en complément : j’aurais compris cette proposition si AC s’était formé à l’interne du PCF, comme une tendance ou un courant de pensée. Même si je ne crois pas qu’il soit possible de réorienter le PCF pour qu’il priorise effectivement ce dont les citoyens formant le mouvement populaire progressiste sont capables, conformément à l’affirmation que « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et qu’il cesse enfin de se voir en surplomb, j’étais plutôt favorable à cette option, intéressé par le débat que le droit de tendance même pouvait provoquer, estimant qu’une régénération du PCF pouvait, entre autre, passer par-là.

    J’étais intéressé par cette option faisant partie des camarades qui attachent du prix à ce que s’entende, depuis le PCF, une parole plus fidèle à cette compréhension du communisme.

    Je ne la comprends venant d’une organisation qui a explicitement choisi de ne pas former une tendance au sein du PCF, entre autre peut-être car il a été choisi de réunir non seulement des adhérents du PCF, mais des communistes qui n’y adhèrent pas ou plus. Ce qui m’amène aussi en complément et pour conclure à demander « de quel droit ? ».

  8. Avatar de LANDAIS
    LANDAIS

    En phase avec l’ensemble du texte et avec les réactions en général. En pratique, la question reste : dans le Parti ou hors de lui ? et au fond, qu’est-ce qu’être communiste ? Il me revient à l’esprit cette petite citation de Malraux, à propos du personnage central de sa nouvelle “Le temps du mépris” (1935) dont Aragon parle dans Commune N°25 de septembre 1935 – in Annales de la SALAET N°25 : Le communisme restitue à l’homme sa fertilité. Romain de l’empire chrétien, soldat de l’armée du Rhin, ouvrier soviétique, l’homme est lié à la collectivité qui l’entoure. […] S’il l’est sans être lié à la suivante, son expression sera héroïque. Il est difficile d’être un homme. Mais pas plus en approfondissant sa communion qu’en cultivant sa différence …”
    Comme Roger Hillel, je suis adhérent depuis 62 ans, mais je ne quitte pas ce qui est et reste “mon” parti, me contentant après moult déboires er rejets d’exercer mon droit de vote interne, mais il y a longtemps que l’opportunisme -girouette qui tient lieu de réflexion radicale m’a poussé à militer autrement, au sein d’une association d’éducation populaire, créée en 2003 et qui en est à sa 170è rencontre – débat.
    Dernière interrogation : Urgence de communisme et/ou Alternative Communiste, ça ne ferait pas double emploi ?
    Jean Pierre Landais Nantes

  9. Avatar de Labbé Michel
    Labbé Michel

    Je suis très réservé sur la proposition du “congrès fondateur”. J’avais compris que la proposition était de fonder un nouveau parti issu d’alternative communiste, j’ai compris ensuite qu’il s’agissait de demander au parti d’organiser un congrès sur la base, peut-être, d’un document d’orientation reprenant le document d’urgence de communiste. Mais peut-être ai-je là encore mal compris. Il me semble en tout cas que notre mouvement doit, dans un premier temps susciter des débat, faire des propositions, dans le cadre des structures du parti (sections, fédérations, cellules (ou il en existe) . D’autre part, je vois que des camarades sont impliqués dans “urgence de communisme” (référence au document alternatif du dernier congrès). Un débat est d’ailleurs organisé à la fête de l’huma. Il me semble qu’”alternative communiste” et “urgence de communisme” sont sur la même longueur d’onde. Je me trompe ? Pourquoi, si je ne me trompe pas, ne pas faire une jonction ?

  10. Avatar de Bourasseau Luc
    Bourasseau Luc

    Le constat de l’affaissement du Parti communiste français est dans une étape qui frole l’écroulement. Nous sommes très nombreux à le partager intra et extra muros. Pourquoi alors, tant de camarades restent fidèles, silencieux, voire acteurs engagés de cette mort annoncée? Nous sommes devenus sans doute une organisation politique de vieux et très vieux miltants fossilisés….Je partage l’ensemble des analyses du texte, mais il me semble qu’il sera indispensable d’y ajouter dans la partie qui traite de l’indispensable curiosité intellectuelle ( qui n’existe plus chez les militants et leurs dirigeants ) notre intérêt pour ce qui concerne la sociologie et l’anthropologie, 2 questions autour desquelles sont en orbite les changements qui s’opèrent depuis une vingtaine d’années dans la société française. De nombreux chercheurs y consacrent leurs travaux, mais la paresse intellectuelle, l’absence de travail autour de la pensée critique est désormais la norme au pcf….Je suis sur le point de quitter ce parti après 60 années de responsabilités, de choix familiaux et professionnels douloureux. Il me reste cette opportunité de “l’urgence de communisme”pour donner du sens à cet engagement.

  11. Roger Hillel
    roger hillel

    Une méprise levée
    9 septembre
    Je reçois à l’instant l’info-lettre de AC, sur laquelle on peut lire :
    « Le collectif Alternative Communiste vient de publier un texte important, « Parti Communiste : il est temps de remonter la pente ! », destiné à ouvrir une large discussion en vue d’un congrès pour le Parti Communiste ».
     
    A la lecture du texte reçu le 5 septembre, il n’était pas explicite qu’il était proposé en vue d’un congrès pour le PC, ce qui m’avait fait écrire dans mon commentaire du 8 septembre que j’avais interprété le texte comme un appel à un congrès fondateur de AC. L’ambiguïté est donc levée.
    Du coup, ma démarche devient tout autre. J’ai quitté le PCF en ce début d’année après en avoir été membre pendant 62 ans, dès lors, je ne vois pas en quoi je pourrais intervenir dans un débat interne. D’autant que je considère que le tropisme « révisionniste » du PCF est devenu tel (je conseille de lire le livre de Eric Le Lann:Communisme , un chemin pour l’avenir » préfacé par un des intellectuels en vue du PCF, Florian Gulli!) qu’il me semble improbable d’en modifier le cours, du moins à moyen terme.
    En fonction des conclusions de l’assemblée générale du 28 septembre, je déciderai de mon rapport avec AC.

  12. Avatar de Marie Jay
    Marie Jay

    Merci pour ce texte offensif. L’idée que la radicalité et la crédibilité ne s’opposent pas, qui y est notamment développée, me semble essentielle pour se mettre à la page dans la crise actuelle.

  13. Avatar de Alain RAYNAL
    Alain RAYNAL

    Je partage pleinement les analyses de ce texte, de sa démarche et de ses propositions, seules aptes à s’engager collectivement dans l’urgence d’un chantier devenu incontournable et vital de reconstruction d’une pensée et d’une action communistes dans notre pays.
    Alain Raynal

  14. Avatar de hillel
    hillel

    Congrès : lever une ambiguïté
    Je viens de discuter avec quelques camarades qui avaient pris connaissance de ce texte. Ils sont membres du PCF et ne se résolvent pas à le quitter, contrairement à ce que j’ai décidé en ce début d’année.
    Mes interlocuteurs rejettent la ligne actuelle du PCF. Ils préconisent la convocation d’un congrès extraordinaire de leur parti et ne désespèrent pas d’y voir adopter une » toute autre ligne.
    C’est là que se situe l’ambiguïté du texte. Ils l’ont interprété comme un soutien à leur démarche.
    Effectivement, la rédaction du texte est bancale. Il faut expliciter beaucoup plus clairement ce que Alternative communiste entend par « congrès ». Il s’agit bien de « fonder » une organisation communiste, se différenciant du PCF. Si tel est bien l’objectif, il faut envisager qu’en devenant membre de cette organisation politique, on ne pourra pas, simultanément, être membre d’un autre parti, et par conséquent, du PCF.

  15. Avatar de Darmon Gabriel Arles
    Darmon Gabriel Arles

    Temps trop court pour une contribution structurée.
    Je suis en voyage sans ordi avec un portable et tout peut s’effacer à chaque instant.
    Ajoutons au texte que j’approuve dans son contenu et son élan une critique de la laïcité telle qu’elle est instrumentalisée à des fins islamophobes.
    La laïcité est un combat permanent pour l’égalité.Or elle sert de prétexte à voiler toutes les politiques antisociales en inversant le sens que lui ont donné Jaurès et d’autres, celui de l’ouverture d’esprit contre toute forme d’obscurantisme.Le RN se pare de ce terme et la riposte à cette imposture se fait attendre à gauche et au PCF.Les politiques libérales destructrices des services publics se développent plus aisément dans la confusion, lorsque, par exemple, le voile des musulmanes sert à voiler l’essentiel: le système scolaire dont nous étions fiers à juste titre devient l’un des plus inégalitaires et le mal être des élèves et des professeurs qui va avec n’est pas un fait divers mais un problème urgent à régler politiquement c’est à dire dans les luttes pour reconstruire. Ainsi cette inversion du sens du mot laïcité est lourde de menaces pour l’ensemble de la société.Passons à une conception offensive de la laïcité. Ce combat n’est pas mené aujourd’hui correctement.
    Gageons que ce thème prendra une importance accrue puisqu’il devient une des composantes de l’idéologie RN qui recycle dans son écurie des concepts qui appartiennent à la gauche.

    Consensus : c’est devenu un maître mot dans la communication comme dans la manière de fonctionner du parti. Tout ce qui fait saillie serait à bannir, à condamner. On vous donne des leçons de morale partout jusqu’à l’assemblée. On s’éloigne de plus en plus d’une réflexion collective où chacun est encouragé à intervenir pour faire émerger le sens au delà des apparences qui enveloppent et travestistent le capitalisme Tout devient une affaire de bon sens, et non matière à débat contradictoire avec réflexion dialectique et collective.Est ce l’électoralisme qui entraîne cette machine à minorer la pensée intervenante au profit de la délégation et de la confiance qu’il faut systématiquement à ceux qui savent et qui tiennent encore bien l’organisation.Couplée avec la personnification de la direction nationale incarnée par un Fabien Roussel et sa “punch Line”.Désastre de nos affiches électorales avec un secrétaire national Paternant Léon Desfontaines et la légende ” LE CHOIX DU BON SENS” qui n’incite absolument pas à réfléchir.Or qu’est ce qui nous manque le plus? = Des camarades conscients, informés et formés, capables d’aller vers les gens et non repliés sur eux et sur une idole.On ne va plus dans les quartiers populaires sauf en période électorale.

    Frédéric Boccara s’exprime régulièrement dans les CN sur la nécessité absolue de l’intervention des travailleurs dans l’entreprise.Nous attendons de sa part une analyse de ce qui fait obstacle à cette intervention tant souhaitée .Le mot électoralisme a certes été prononcé, mais du bout des lèvres, sans approfondir.La sécurité emploi formation devient un sujet théorique mis hors de portée des travailleurs parce qu’on a mis la charrue avant les boeufs. On peut faire de la théorie mais cela tourne à vide si on ne s’appuie pas sur un “déjà là”, un réel ignoré ou mis à l’écart parce qu’on n’admet pas le vrai débat avec d’autres chercheurs nombreux qui parlent mieux à la jeunesse et dynamise le mouvement social.Toute avancée suppose l’intervention des intéressés. Puisons en nous mêmes , dans l’histoire des luttes communistes la punch Line dont nous avons besoin face à la classe qui a des dents.Les alliers viendront, inutile d’aller les chercher sur les plateaux télé ni de les tirer par la manche.

    La question nationale.Elle doit être relancée autrement qu’à la manière bof de brandir la France. Nous avons besoin de dirigeants cultivés capables de mener l’offensive sur le thème de la Nation.Le rôle des intellectuels voilà une question importante.Nous sommes le peuple des révolutions mais dans la nation il y a aussi Maurras, les collaborateurs recyclés par De Gaulle, les nostalgiques de l’Empire et des guerres coloniales, les anticommunistes.Avec le peuple français il y a encore des gueux (des républicains , des vrais!)et des gens cultivés dans le monde entier, qui aiment la France.La Nation française est mieux défendue par une égyptienne qui connait par cœur un poème de Hugo parce qu’elle aime le souffle et l’action collective qui s’y trouve ou par un violoncelliste au milieu de la Pampa en Argentine qui s’exerce à la musique française de Fauré, Berlioz ou Bizet …ces gens là portent plus haut la culture française que ceux qui se drappent dans le nationalisme et se torchent comme Bardella ou Ciotti de la culture française. La reconquête du terrain perdu sur le théme de la nation ne passe pas par une bonne bouffe, fût elle présentée comme un art de vivre à la française C’est pourquoi nous avons besoin de dirigeants plus en phase avec les racines humanistes du communisme français, besoin de renouer avec l’idée de “patrie universelle” (Michelet) et si c’est avec Marchais qu’il faut aussi renouer, ce sera celui qui déclarait “Nous vivons le temps des révolutions” au lancement de l’hebdomadaire “Révolution” à destination des intellectuels et de tous ceux qui participent à la bataille des idées.Chacun ses fondamentaux!

    D’autres sont intervenus ici sur l’importance de l’humanité et l’enjeu du combat pour que le journal reste un journal de formation,de culture, de débats et de combat. “Amener au communisme” (Maud Vergnol) “Assembler ce qui est épars” Jean Emmanuel Ducoin, téls sont les objectifs que c’est donné la société des Amis de l’humanité.Bousté par ces idées je préside avec un certain succès et malgré bien des entraves de toutes parts le collectif arlésien de l’association des Amis de l’humanité.Nous réunissons plus de 200 personnes par an dans une petite ville.Merci à Fabien Roussel d’avoir souligné l’importance de la vie associative dans un récent CN. Reste à préciser… à quelle fin.
    En juin nous avons invité trois conférenciéres (ou intervenantes puisque l’une est poète) Annie Lacroix Riz sur la Non épuration, Marie Huot pour une lecture poétique,sur le thème de ” la poésie comme réponse à l’offense faite au monde” et Marianne Delranc sur Elsa Triolet dans la résistance.
    Nous avons le féminisme joyeux et offensif.
    Il est certes juste de dénoncer les atteintes faites aux femmes mais il faudra faire entendre jusque dans les nouveaux ministères volés à la gauche que les femmes ne sont pas seulement des victimes d’engeances rétrogrades qui leur interdisent l’avortement et ferment les yeux sur les violences.Elles sont Surtout des combattantes et qu’elles savent aussi se faire entendre et quand il le faut renverser la table.

  16. Avatar de THOMAS
    THOMAS

    C’est indigent et vu avec des lunettes roses à propos du RN. Il reste aux portes du pouvoir, et avec le choix de Barnier par Macron s’en rapproche encore. Dire que les catégories populaires “choisissent” presque spontanément selon les circonstances la gauche ou la droite ne correspond pas à la réalité. Nous sommes au contraire confrontés à la perspective d’une bataille difficile et acharnée. Le NFP est un atout et le PCF doit jouer son rôle pour qu’il le soit pleinement ce qui suppose le débat avec les autres forces politiques, les syndicats et les associations…dans la logique des législatives qui ont permis de stopper, et encore, le RN. LFI n’est pas un acteur privilégié ni particulièrement proche des conceptions communistes, et Mélenchon reste manifestement obsédé par son destin présidentiel ce qui est assez éloigné d’une logique de rassemblement
    La gauche fait 30%,le PCF 2,5, il faut s’adresser aux catégories populaires, pas seulement aux marges, les écouter et arriver à se faire entendre ce qui n’a rien de facile.
    Somme toute ce texte donne l’illusion qu’il suffirait d’un coup de peinture à l’image du PCF, de changer de secrétaire national, d’avoir un beau discours communiste pour que tout aille bien.
    Je suis convaincu que personne n’a aujourd’hui la recette miracle au PCF, il faut croiser et confronter le point de vue du maximum de communistes dans toute leur richesse, dans un cadre commun, la conférence nationale, et en même temps agir pour les revendications populaires et contre la politique de droite certainement extrême du gouvernement Barnier
    Alternative Communiste propose l’inverse : par nature cliver, sur le rapport à la FI et la direction du parti, avec une proposition de vision communiste proche de l’utopisme ce qui ne peut que stériliser
    Le mieux à faire serait pour cette tendance de décider de se dissoudre et à tous les communistes concernés de participer aux débats et aux luttes communes. Difficile, mais dans la vraie vie

    1. Avatar de Jack Annoot
      Jack Annoot

      Certes, s’adresser aux catégories populaires (depuis combien d’années en parle t-on ) mais de quelle manière ? Pas en tout cas, je pense, en ne parlant qu’à une partie d’entr’elles, et en ignorant l’autre, voir même souvent en stigmatisant celle-ci. D’ailleurs les résultats électoraux démontrent qu’ en faisant ainsi, on renforce le vote extrême droite.
      Entièrement d’accord aussi avec l’idée qu’il ne suffit pas de donner un coup de peinture à l’image et de changer de secrétaire national pour que tout aille bien. On l’a aussi vérifié à la suite des deux derniers congrès…Il n’a pas suffit de déclarer” PCF is back” pour que ça change quelque chose, on continue résolument de dégringoler !
      Effectivement et là je partage pleinement, personne n’a la recette miracle et qu’il faut croiser et confronter le point de vue du maximum de communistes dans un cadre commun, encore faut-il que cela soit rendu possible. La proposition de la conférence nationale a été éludée par la direction. Quand au débat interne, dans ma modeste contribution ici, j’évoque ce qu’il en est, malheureusement, du moins jusqu’alors, peut-être que la situation politique permettra de faire changer un peu les choses.

  17. Avatar de Jack Annoot
    Jack Annoot

    Se garder de certaines expressions de type “démonstrations folkloriques”, ou alors donner un ou deux exemples. Même chose à propos d’abréviations comme “NAO”, c’est quoi ?
    A propos du parti, la question centrale c’est celle de son utilité et ce qui me plaît bien dans le texte c’est qu’elle est bien mise en avant. Je regrettais ainsi que dans le texte alternatif au dernier congrès, cela n’était pas suffisamment mis en avant, ici elle l’est, c’est bien mais devrait être mis davantage encore en exergue. Au delà de mon ressenti personnel, j’y ai été concrètement confronté de multiples fois et notamment encore ces derniers mois avec les campagnes électorales. Sous estimer cela ou pire , démentir, c’est nier le réel ! Je ne compte plus les fois où l’on me dit “mais vous êtes bien gentils vous les communistes mais vous représentez quoi aujourd’hui ?!” ou “à quoi ça va servir que je vote pour vous, je perds ma voix!” . Deux ou trois fois, ce type de réactions a même été précédé de rires…avec des gens de mon quartier qui votaient communiste par le passé !
    D’ailleurs je suis persuadé, que le petit regain d’intérêt à notre égard, manifesté notamment par un nombre plus important d’adhésions en juin, est lié à la création du NFP et du rôle aux yeux du peuple de gauche, qu’a pu jouer le PCF dans ce rassemblement. Ce qui veut dire que dés qu’on donne le sentiment d’être utile à quelque chose, dés que notre action permet d’espérer en quelque chose, ça va mieux !
    “L’espoir”, avec “utilité”, deux mots à mon sens, très importants !
    Le gros des camarades au parti aujourd’hui sont fermés aux discussions dés qu’on leur apparaît “contestataires” (pour faire court) . Ils ont un tel besoin de se ressentir fiers d’être communiste, notamment il faut bien le dire, après les humiliations nombreuses infligées par le PG un temps, puis LFI un autre, et de leur leader, qu’oreilles et cerveau se ferment instantanément ! Combien de fois, moi comme quelques rares autres, on leur dit que c’est vrai mais que l’on ne peut en rester là, à ressasser ou sauter sur le moindre mot, tweet ou autres, mais rien ne semble y faire. Dés lors ils ne semblent plus s’accrocher qu’aux dernières études “de personnalités politiques préférées des français” ou d’articles élogieux dans la presse de droite, etc…Perdant ainsi toute lucidité politique et même tout simplement de classe, au bénéfice d’un sentiment émotionnel , tellement facile dés lors d’être utilisé !
    Ce qui est plus préoccupant, ce sont les autres, moins nombreux, mais qui m’inquiètent davantage, car cela touche à la raison même de l’existence de notre parti et d’autant qu’ils ont eux un peu plus l’oreille des autres…Ceux là ne me semble pas être dérangés le moins du monde par un parti rabougri, replié sur ce qu’ils appellent “les fondamentaux” , un peu comme un LO en fait. Alors parler à ceux là d’utilité, ça ne vaut là, même pas la peine !
    Cela pour dire que je crains fort qu’un congrès à court terme fasse évoluer les choses dans le bon sens, à moins que d’y travailler dés maintenant en espérant ne pas l’avoir avant un an…A suivre…

  18. Avatar de Deneubourg
    Deneubourg

    En phase avec le texte
    Insister sur le sentiment de déclassement qui poussent les gens à voter RN car” les étrangers ont plus de droits que les français” et l’immigration serait la cause de tous les problèmes
    Refondation du PCF sur la forme d’accord mais surtout revenir à l’essence même du vrai communisme. Texte 2 du dernier congrès
    Si pas possible de changer à l’intérieur du parti alors donner davantage de lisibilité à notre mouvement
    Le 7 je vais à Lille

  19. Avatar de Martel
    Martel

    Un processus fondateur pour dessiner en théorie et en acte, une utilité communiste avec une nouvelle conception du communisme

    Nous faisons face à des urgences sociales et écologiques qui réclament une nouvelle construction collective démocratique. Nous devons formuler une nouvelle conception d’un parti révolutionnaire, qui ne s’attache plus à la conservation d’un appareil d’Etat qu’il suffirait de convertir à une forme de communisme substituable au marché. Il faut ouvrir à partir des déjà-là communistes une nouvelle ère, un nouvel ordre des choses qui étend la démocratie à l’économie, qui fait des collectifs humains des lieux de délibérations sur la gestion des communs, qui fait de la recherche du bonheur le moyen de l’égalité et de la justice.

    C’est de cette nouvelle conception que pourra se définir aussi l’organisation la plus efficace des communistes.

    Alors, nous pourrons à nouveau convaincre, rassembler et enthousiasmer.
    Le PCF n ‘ a pas de stratégie , sauf de s ‘adapter et de reproduire ce qui nous a affaibli
    Ce document peut contribuer à la construction d ‘une stratégie partagé.

  20. Avatar de Guenoun
    Guenoun

    Texte bien ‘inspiré’ et conçu. Il y manque, néanmoins, la dimension internationale – la Paix et la lutte pour etc
    Cela dit s’atteler à un processus et congrès (re)fondateur n’est pas une mince affaire – théorique et pratique
    Donc – l’OJ de l’AG est-il déjà au point? si c’est le cas autant le mettre en ligne pour qu’on puisse aussi proposer…
    Où se tiendra-t-elle, ne faudrait-il pas + qu’une journée ??? F Guenoun Paris

  21. Avatar de Patrick
    Patrick

    Bonjour

    Suis d’accord sur l’essentiel du document proposé. Il me semble que la question de la structuration de notre Alternative communiste est d’actualité . Notre originalité c’est d’être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de façon autonome.

    Quelques réflexions à l’emporte-pièce.

    Les communistes sont aujourd’hui éparpillés.

    – Dans la FI, avec ceux qui se revendiquent Communistes Insoumis, et qui ont quitté le PCF il y quelques années.

    – Ceux qui sont restés dans le PCF et qui sont majoritairement attachés à une forme identitaire qu’ils retrouvent en la personne médiatique de Fabien Roussel.
    Je note que ceux qui sont les plus sectaires, ceux qui estiment par exemple que la FI est et demeure le « mal incarné » sont aujourd’hui plus forts, plus présents à tous les niveaux.

    Qu’importe les échecs successifs aux deux dernières européennes, à la présidentielle et aux législatives ou le recul est très sévère, perte sèche de 4 députés dont celle symbolique du secrétaire national (détenue depuis des décennies).

    Cette forme de déni, de refus d’analyser les causes de fond pour n’évoquer que le seul problème de forme celui de l’organisation ne cesse de me surprendre. Il faut écouter les deux dernières interventions de Fabien Roussel sur RTL et BFM pour comprendre vérifier si on en doutait le glissement idéologique qui s’accélère.
    Et pourtant rien ne bouge, l’opposition a été pour l’essentiel purgée au dernier congrès. Fabien Roussel bénéficie d’un capital sympathie dans les médias, considéré comme un excellent client, d’autant qu’à chaque fois il s’acharne sur la FI (et que cela régale les médias) exprime l’inquiétude des entrepreneurs et manque singulièrement de radicalité.
    Vous observerez qu’à ce jour vendredi 6, à 10h30 il n’y a pas un seul appel à manifester le 7 contre le coup de force à Macron sur le site du parti.

    Puis il a les communistes qui sont partis sur la pointe des pieds sans faire de bruit, que l’on retrouve dans les combats, les manifestations, souvent investis dans le mouvement social, culturel, associatif, ceux-là sont sans doute les plus nombreux, ne se retrouvant plus dans le Parti, mais pas plus dans notre Alternative. Leur confiance est émoussée et la rupture date des présidentielles.

    Il y a l’Huma qui reste une référence collective de ce peuple communiste dispersé, divisé, quotidien éminemment fragile qui tente l’équilibre et fait parfois l’objet de petites offensives de la part de l’équipe de Roussel avec quelques relais en interne. Sans parler de la fête, seul unique moment communiste éminemment populaire annuel, ou grosso modo nous retrouvons « toutes les familles dispersées ».

    Ma crainte, c’est que je crois que nous n’avons pas atteint notre plafond de verre en termes d’effacement dans le pays réel (pas médiatique) et que faute de retrouver ce qui fit notre force, un intellectuel collectif au service de la lutte des classes, notre radicalité s’estompant, nous devenions un supplétif insignifiant et utile à un des partis de gauche, je pense au PS dans sa volonté de reconquérir son hégémonie.

    Excusez le désordre du propos qui n’est pas une contribution.

    J’en termine avec deux propositions concrètes pour Alternative Communiste

    1) Il nous faudrait affiner un travail sur notre vision d’un projet communiste pour la société à partager et mettre en débat partout où cela est possible. Il me semble qu’au sein du PCF, cette réflexion manque cruellement ; un travail complexe mais indispensable.

    2) Rendre plus visible Alternative Communiste par une présence dans les médias numériques (Facebook – Instagram) avec la création d’une page et une régularité qui devienne un rdv hebdomadaire.

    Une page mille feuilles un peu désordre.

    On pourrait y trouver notre appel à manifester le 7 septembre, mais aussi nos réactions sur l’actualité, des reprises d’infos concernant le communisme en mouvement (expériences locales), parfois une revue de presse, des billets politiques de nos contributeurs, des photos d’évènements, manifestations, luttes, des RDV à ne pas manquer, une page qui n’hésiterait pas à gratter là où cela fait mal, à donner la place à la poésie.
    Celle-ci pourrait être rédigée et assumée par une multitude de contributeurs chacun dans leur domaine de prédilection.
    Une page qui poserait la singularité de communistes en dynamiques.
    Fraternellement

  22. Avatar de Guillou
    Guillou

    Qui parle de centralisé
    Court à sa marginalisation…
    Soyons donc partout…
    Enfin partout où se joue l’émancipation des classes populaires face à l’étau dit
    “Néo-libéral”.
    Ces lieux attendent une conscience de classe “en intelligence ” avec la ” visée communiste”, laquelle doit sortir des nuits et brouillards organisés par les seigneurs du capital.

  23. Avatar de Taddeus
    Taddeus

    Je ne suis pas sûre qu’un congrès suffise à répondre au propos qui est posé dans le texte. Un congrès pour innover ? Mais pour ça il faut un congrès novateur de par les sujets abordés et dans son organisation. Sommes nous sûre de vouloir à nouveau investir un congrès ou les enjeux de pouvoirs internes sont si présent dans le PCF ? Personnellement, je ne m’y emploierais pas. D’autant qu’il manque un sujet qui me semble important à l’heure actuelle est “quelle valeur du temps libéré du travail ?”. Pourquoi ce sujet est-il important ? Parce que nous sommes à environ 15% (est compté ceux qui ne sont plus dans les chiffres de France Travail) de sans emplois et qu’il y a nécessité de partager le temps de travail. Parce que débattre de la valeur travail c’est être sur le débat du capital à partir de leurs arguments. Parce que l’évolution technologique permettrait de moins travailler et remettre le temps de travail à sa place dans le temps de vie le travail ne peut plus être le temps majoritaire sur le temps éveiller) des hommes et des femmes. Parce que la démocratie a un coût temporel dans la vie des hommes et des femmes, nous ne pouvons plus se permettre de ne pas avoir le temps de la délibération et de la décision sur les enjeux de notre époque.

    Quand au temps de travail, ne pas omettre le changement nécessaire de paradigme de ne plus surproduire mais bien de répondre aux besoins. D’aborder le sujet de Direction des Ressources Humaines pour que les Services Publics, l’entreprise ou plus globalement les collectifs humains au travail ne soit plus sur la soumission à des Directions de Ressources Humaines et d’inventer l’intelligence collective au travail et des pratique de gestion de collectifs humains (cette question est politique et ne doit pas seulement reposé sur le mouvement syndical).

    Si je sens ce mouvement d’idée et de volonté d’avancer (avec les sujets abordés dans le propos ci-dessus) alors oui je regarderais sérieusement à investir mon temps dans ce congrès ou autre forme de collectifs pour réfléchir au communisme de notre époque.

    Et ce d’autant plus que, si effectivement, il y a un peu de sympathie pour F. Roussel (ligne politique que je ne partage pas), le PCF marque surtout par son insignifiance aujourd’hui.

  24. Avatar de hillel
    hillel

    Je me reconnais pleinement dans ce texte. Je ne vois que peu de choses à “martyriser”, si ce n’est qu’il y a une ambiguïté dans la phrase: “Après le déni du vote non au référendum de 2005” De quel déni s’agit-ili?
    L’objectif de “fonder l’organisation communiste dont notre pays a besoin” est rien moins qu’évident, mais je le partage.
    Dans un des commentaires, il est écrit que “Toutes les tentatives précédentes, parties de plus haut, furent des échecs”. Pour ma part, ayant été membre du PCF depuis 1962 (je n’ai pas renouvelé mon adhésion au début de cette année, je n’ai pas connu de tentatives de création d’une autre organisation à visée communiste (à mon époque la visée communiste restait passablement archaïque) A partir de 1980, avec les premiers signes du déclin du PCF, il y a eu plusieurs dissidences avec des départs successifs d’adhérent.e.s, sous la houlette de dirigeants écartés, souvent sans ménagement, par les cercles les plus fidèles aux secrétaires nationaux, je pense particulièrement à celui constitué autour de Georges Marchais. Mais ces dissidences n’avaient que des attendus idéologiques fragiles. Je pense tout particulièrement à l’expérience Juquin. Le départ du part en avril 2010 de 200 communistes en avril 2010 avait un tout autre sens ( on trouvera des informations complémentaires dans mon livre: “Tout ça…Pour ça? ” 1960-2020 six décennies de militance communiste). A ma connaissance leur objectif n’était pas de créer une force communiste alternative. La tentative présent d’Alternative communiste n’a pas de précédent, c’est aussi en cela qu’elle est risquée. Mais, confrontés à la dénaturation du PCF, je ne vois pas autre chose que de s’engager dans ” Un processus fondateur pour dessiner en théorie et en acte, une utilité communiste avec une nouvelle conception du communisme.

  25. Avatar de MAZZELLA
    MAZZELLA

    Il est tant de rester uni au sein du NFP mais je ne suis pas sur qu’avec Roussel le parti reprendra des couleurs. Ses prises de position le font apparaître comme une girouette et surtout comme un allié de la droite. Il m’a fortement déçu

  26. Avatar de Baudier Sébastien
    Baudier Sébastien

    Merci de faire entendre ce nouveau souffle communiste que l’on sent monter en France.
    Il y a, je pense, un réel besoin de se rapprocher des luttes populaires , et que cela vous plaise ou non au PCF, les luttes de classes n’ont de sens que si elles sont menées aux côtés de celles et ceux qui sont majoritairement les perdants de l’histoire càd les personnes racisées, les femmes, les queers. La ligne sociale LFI semble avoir un échos, quant a la ligne du modèle économique, notre camarade Bernard Friot semble dégager une ligne communiste anticapitaliste palpable.
    Merci Alternative Communiste,

  27. Avatar de HUMBERT
    HUMBERT

    Créer un Parti Communiste ?
    Il y en a déjà un !
    Une organisation communiste ?
    Le programme est beau, pertinent, ambitieux, mais le premier effet sera sans doute d’attiser les règlements de comptes au PC, entre PCF et FI.
    C’est à l’intérieur du PC qu’il faut se battre, s’organiser, se faire entendre.
    Nous ne sommes pas 15 % des communistes à jour de cotisation. Ultra minoritaires au dernier congrès, qui a beaucoup verrouillé.
    Et alors ?
    Toutes les tentatives précédentes, parties de plus haut, furent des échecs.
    Alors, une orga dans le PCF, oui.
    Mais pas à l’extérieur, car elle sera objectivement contre le PCF. On rendra service à tous ceux qui ne supportent pas tout projet communiste, quel qu’il soit, même sous la forme actuelle du PCF.
    Pierre HUMBERT
    CÔTE-D’OR

  28. Avatar de LACHAUD
    LACHAUD

    Le débat est déjà lancé dans le parti sur ce que vous posez à juste raison, personne n’est dupe ou idiot. La centralité doit redevenir la reconquête de l’hégémonie culturelle et artistique pour que les communs soient le langage usuel. A l’heure de la globalisation des réseaux sociaux, c’est le cadre militant posé en contenu de classe qu’il faut imager afin que sa vulgarisation devienne une évidence. Communisme et communalisme doivent déterminer des horizons possibles. La qualité de la radicalité et des luttes à mener est étroitement liée à la démocratie dans le parti et dans le rassemblement. Essayer c’est oser le 21 e siècle. Le sur-effort des communistes encartés ou se réclamant du communisme correspond à une révolution culturelle. Pas persuadé que cela passe par un congrès , davantage par la mise en œuvre, la barricade est là où nous la construisons. Ou alors un congrès novateur dans le sens où sa capacité et sa dynamique, sa forme et ses contenus deviennent un moteur d’entrainement supérieur à la capacité d’un super phénix, amistat

    1. Avatar de Amosse Yannick
      Amosse Yannick

      Bonjour
      L essentiel du texte me convient bien toute fois une.partie peut sûrement être consacrée aux enjeux des élections municipales de 2026.Une election à la fois comme ciment des forces du Nfp et des associations de luttes et de solidarité pour créer les conditions pour gagner une grande étape de gains importants de municipalités notamment dans les villes moyennes Ce qui exige de combattre dès maintenant la politique budgétaire du gouvernement avec toutes les forces politiques du Nfp et au delà le souhaitent notamment les syndicats et travailler en même temps dès début 2025 aux contenus et au sens de ces derniers avec toutes les forces de la société civile. Les listes doivent être ouvertes largement à ces dernieres.La démocratie participative la clef de ces constructions. Quant au contenu de la 6eme République il est vrai que les partis du Nfp ne partent pas de rien. Mais le niveau de la crise politique dans laquelle nous sommes rentrés depuis la réforme de la retraite à 64 ans jusqu’à la nomination du 1er ministre nous invite expressément à travailler dur sans attendre pour mettre en débat avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, d en faire connaître les ébauches Comme Lfi s en est emparee depuis de longues années tant en la confrontant aux réalités du moment et pas simplement le temps d une élection mais dans la vie y compris par des manifestations et mobilisations d ampleur.

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30 réflexions au sujet de “Parti communiste : il est temps de remonter la pente !”

  1. Je me permets d appeler à ce qu une journée de mobilisation nationale et unitaire se construise dès maintenant car il y a urgence à agir sur la situation insupportable à Gaza et au Liban je ne m étalé pas sur les objectifs de cette journée fraternellement

    Répondre
  2. « L’union n’est pas seulement le moyen d’arracher des victoires électorales, c’est d’abord la condition de ce qui devrait être pour nous une priorité absolue : la mise en mouvement du plus grand nombre. »
    Il me semble que l’union est un moyen indispensable pour arracher des victoires électorales, mais pas l’unique, il faut une union qui résulte de la mise en mouvement du plus grand nombre des forces, politiques, sociales, syndicales etc. On ne peut pas faire croire à une contradiction soit l’union entre partis soit la mobilisation sociale.
    « Cela suppose pour commencer d’établir un autre climat à gauche. La guerre de voisinage avec la FI est vaine et nuisible. Les idées que défend Mélenchon, les initiatives qu’il prend, le style de ses interventions peuvent déplaire, ou convaincre, ou mobiliser, ou démobiliser. C’est la vie, c’est le débat politique. Pour ce qui nous concerne, menons-le calmement, sans perdre de vue que c’est ensemble que nous avons su donner l’impulsion qui a permis, avec le Front de gauche, de lancer la dynamique conduisant au retour de la gauche de transformation sociale au premier plan » .
    Le regard posé sur Mélenchon est un peu court : vouloir être hégémonique amène une vie politique non ordinaire et fait courir sur le rassemblement de gauche des risques d’échec à répétition et ne facilite en rien les liens entre les différents mouvements et partis, donc entre les personnes. Les sorties de route du fondateur de LFI (dont seulement 15 % des Français en ont une opinion favorable) n’ont rien à envier aux commentaires folkloriques du secrétaire national du PCF.
    « C’est d’autant plus essentiel que les sociaux-libéraux cherchent aujourd’hui à rebondir. De Raphaël Glucksmann aux amis de François Hollande, le mal qu’ils ont déjà fait aux classes populaires ne leur a pas suffi. Ils voudraient s’appuyer sur le Nouveau Front Populaire (NFP) pour remettre le couvert. C’est non ! »
    Les sociaux-démocrates sont ce qu’ils sont, on ne le découvre pas depuis Hollande. Il faut travailler avec les socialistes qui souhaitent dégager leur politique des contradictions de la social-démocratie. Bien sûr, il faut créer un rapport de force favorable qui permette de faire pencher la balance du bon côté.
    « Cela suppose aussi de manifester notre solidarité avec les luttes dont, à tort, nous nous sommes éloignés : défense des droits du peuple palestinien, mouvement antiraciste, luttes écologistes radicales, l’exigence d’égalité et de dignité dans les quartiers populaires et la ruralité, expériences autogestionnaires d’entreprises coopératives… »
    C’est franchement trop court : il y a un oubli des luttes LGBTQIA+ et des luttes féministes qui ne sont pas encore acquises mais qui comptent et sont menacées. Au vu des membres du gouvernement Barnier : un groupe de vrai.es réactionnaires homophobes, antiféministes : la bataille va être dure. Nous avons à travailler sur les luttes intersectionnelles (luttes qui concernent les personnes qui subissent plusieurs discriminations en même temps).
    Il nous faut réfléchir à un horizon plus internationaliste, incluant la prise en compte de la crise climatique sur les rapports nord-sud.
    Il nous faut revenir à l’internationalisme qui ne doit pas se limiter au soutien au peuple palestinien qui a été odieusement instrumentalisé par lfi : faire une campagne électorale sur les morts de Gaza relève d’une absence totale d’éthique politique qui me bouleverse. Je parle de l’Afrique, de l’Amérique du Sud, des peuples autochtones dont les droits sont bafoués de la Kanaky-Nouvelle Calédonie en passant par la forêt Amazonienne.
    Il nous faut proposer une politique face à la négation de l’ONU par les pays occidentaux. C’est un lourd travail.
    Toutes ces luttes internationalistes, pacifistes et antiracistes font partie de la lutte contre l’extrême-droite.
    « Le message que nous avons à faire passer est simple
    Il tient en deux idées :
    La classe dominante et le capitalisme nous mènent à la catastrophe. Les travailleurs, les pauvres, les opprimés ont intérêt au communisme, mais pour vaincre, ils doivent s’organiser et prendre le pouvoir ; un nouveau régime (égalitaire, démocratique, respectueux des humains et de la planète) est à l’ordre du jour.
    Les classes populaires connaissent parfois, elles aussi, des tentations inégalitaires, racistes ou sexistes. Lorsqu’elles y cèdent, elles renoncent à changer le monde et se comportent simplement en supplétifs des dominants. Il n’y a rien de plus triste. Il faut donc aussi combattre fermement ces conceptions qui nous condamnent à la servitude. »
    Les crises se sont enchainées : crise économique, crise sanitaire et du travail, crise sociale, crise du système de santé, crise climatique. Dans ce contexte il est important de connaître la société dans son évolution. Les crises citées précédemment sont globales à la société mais ne touche pas de la même manière tous les individus : les ouvrier.ères ne sont pas touché.es de la même manière que les employé.es, que les professions intermédiaires ou que les agriculteurs ou les artisans et mêmes les cadres ont leurs difficultés face à ses crises. Dans ce contexte établir une réponse globale en ne parlant que de classes populaires ce qui est une représentation théorique qui ne correspond pas aux personnes réelles travaillant ou inactive, ne me paraît pas pertinent. De plus, il ne faut pas confondre les préoccupations individuelles avec celles de la population générale pour élaborer une politique.
    Il y a donc une grande réflexion à mener pour construire une vraie politique qui parle à tout le monde. Cette réflexion impose de comprendre comment la société fonctionne : les travaux historiques et sociologiques sont là, il faut nous en servir pour établir une politique.
    Sans abandonner l’aspect national, il faudrait réussir à proposer une ligne politique plus locale pour amener des réponses aux besoins des personnes. Chaque zone géographique à ses besoins et ses attentes : la ruralité est dans une mouvance d’extrême droite alors que ses habitant.es ne subissent pas ou peu l’insécurité terrorisante que font planer la droite et l’extrême droite et leurs médias.
    La bataille doit se faire sur le terrain, récréer des lieux qui permettent le débat et la parole. Cela fait parti de la bataille contre l’extrême-droite.
    Il nous faut trouver une dynamique entre les individualités et les biens communs au service et à l’épanouissement de toutes et tous. Trouver le chemin entre les individualités et le commun.
    Pour ce qui est d’un congrès : OK pour travailler tout ça

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  3. à la lecture des différentes contributions qui alimentent ma réflexion j’ai acquis la conviction que l’idée d’imposer un congrès me parait périlleuse voire utopique dans l’état actuel de l’opinion générale dans le parti. Je pense plutôt à un construire groupe de réflexion qui porterait le débat dans les instances du parti.
    D’autre part dans le document il me semble qu’il manque des problématiques sur notre conception de la laïcité, sur la question des médias, sur l’antisémitisme, que le parti à du mal à aborder en laissant , la droite et certains courants de gauche déblatérer dans les médias. D’autre part je n’ai pas trop entendu Fabien Roussel protester contre le “risque” de génocide à Gaza et la colonisation en Cisjordanie. Par contre il a laissé accabler LFI sur son prétendue antisémitisme sans poser la question de savoir sur quels éléments cette accusation se fondait

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  4. Dès la première phrase du texte j’ai un problème. On parle de luttes sociales brûlantes, mais pas des luttes écologiques qui pour moi sont tout aussi importantes politiquement et tout aussi, voire plus, brûlantes. Sainte Soline, la ZAD de l’A 69, la lutte contre la poubelle de Bure etc, c’est pas brûlant? Il faut quitter définitivement les oeillères productivistes, camarades et prendre la transition écologique très au sérieux, contrairement d’ailleurs à la direction nationale du PCF.
    Tout le texte est ensuite très faible sur l’urgence et les enjeux de la transition écologique traitée souvent dans un registre incantatoire. Aucune référence n’est faite au document produit par la commission écologie du Parti: “Empreinte 2050, plan climat pour la France”, alors que c’est une des – très rares- avancées idéologiques du Parti dans la période récente, qui pourrait le positionner fortement dans le débat politique, à condition, bien sûr de travailler pour améliorer ce document, ce que personne et notamment pas la direction du Parti, ne semble avoir envie de faire.
    La transition écologique devrait donc, pour moi, être un axe fort du congrès que nous demandons mais il va falloir beaucoup de travail et de discussions pour que cela puisse advenir.

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  5. Ce n’est pas une critique constructive en vue d’un congrès, c’est un texte de revanchards qui n’ont jamais digéré leur défaite et qui veulent revenir sur la ligne impulsée depuis 6 ans maintenant, et donc crache leur trop plein de fiel.

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  6. Ce texte est une honte.

    Le Parti est démocratique. Regardez les résultats du dernier congrès : votre ligne pro-LFI a perdu. Vous insultez nos 50 000 camarades par votre déni de la démocratie et de la vigueur de nos débats dans nos cellules, sections, fédérations. Si vous n’êtes pas contents, quittez le Parti.

    Relisez nos statuts : la double carte est interdite, et c’est bien naturel.

    Alexandre

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  7. Alors que le choix des participants à la création d’AC a été explicitement de ne pas former une tendance à l’interne du PCF, une des raisons pour ne pas garder la dénomination initiale « Tendance Communiste », que ce choix si je l’interprète bien fut plutôt de ne pas se perdre dans un combat interne sans doute vain et donc de peu d’utilité publique (s’il restait exclusivement interne) mais plutôt de viser à exprimer par la parole et les actes possibles, un parti pris communiste servant à l’émancipation et non d’abord au PCF, j’aimerais que les camarades qui ont pensé judicieux de proposer cette initiative nous en disent plus sur ce qui les y a conduits.

    Autrement dit et en complément : j’aurais compris cette proposition si AC s’était formé à l’interne du PCF, comme une tendance ou un courant de pensée. Même si je ne crois pas qu’il soit possible de réorienter le PCF pour qu’il priorise effectivement ce dont les citoyens formant le mouvement populaire progressiste sont capables, conformément à l’affirmation que « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes » et qu’il cesse enfin de se voir en surplomb, j’étais plutôt favorable à cette option, intéressé par le débat que le droit de tendance même pouvait provoquer, estimant qu’une régénération du PCF pouvait, entre autre, passer par-là.

    J’étais intéressé par cette option faisant partie des camarades qui attachent du prix à ce que s’entende, depuis le PCF, une parole plus fidèle à cette compréhension du communisme.

    Je ne la comprends venant d’une organisation qui a explicitement choisi de ne pas former une tendance au sein du PCF, entre autre peut-être car il a été choisi de réunir non seulement des adhérents du PCF, mais des communistes qui n’y adhèrent pas ou plus. Ce qui m’amène aussi en complément et pour conclure à demander « de quel droit ? ».

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  8. En phase avec l’ensemble du texte et avec les réactions en général. En pratique, la question reste : dans le Parti ou hors de lui ? et au fond, qu’est-ce qu’être communiste ? Il me revient à l’esprit cette petite citation de Malraux, à propos du personnage central de sa nouvelle “Le temps du mépris” (1935) dont Aragon parle dans Commune N°25 de septembre 1935 – in Annales de la SALAET N°25 : Le communisme restitue à l’homme sa fertilité. Romain de l’empire chrétien, soldat de l’armée du Rhin, ouvrier soviétique, l’homme est lié à la collectivité qui l’entoure. […] S’il l’est sans être lié à la suivante, son expression sera héroïque. Il est difficile d’être un homme. Mais pas plus en approfondissant sa communion qu’en cultivant sa différence …”
    Comme Roger Hillel, je suis adhérent depuis 62 ans, mais je ne quitte pas ce qui est et reste “mon” parti, me contentant après moult déboires er rejets d’exercer mon droit de vote interne, mais il y a longtemps que l’opportunisme -girouette qui tient lieu de réflexion radicale m’a poussé à militer autrement, au sein d’une association d’éducation populaire, créée en 2003 et qui en est à sa 170è rencontre – débat.
    Dernière interrogation : Urgence de communisme et/ou Alternative Communiste, ça ne ferait pas double emploi ?
    Jean Pierre Landais Nantes

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  9. Je suis très réservé sur la proposition du “congrès fondateur”. J’avais compris que la proposition était de fonder un nouveau parti issu d’alternative communiste, j’ai compris ensuite qu’il s’agissait de demander au parti d’organiser un congrès sur la base, peut-être, d’un document d’orientation reprenant le document d’urgence de communiste. Mais peut-être ai-je là encore mal compris. Il me semble en tout cas que notre mouvement doit, dans un premier temps susciter des débat, faire des propositions, dans le cadre des structures du parti (sections, fédérations, cellules (ou il en existe) . D’autre part, je vois que des camarades sont impliqués dans “urgence de communisme” (référence au document alternatif du dernier congrès). Un débat est d’ailleurs organisé à la fête de l’huma. Il me semble qu'”alternative communiste” et “urgence de communisme” sont sur la même longueur d’onde. Je me trompe ? Pourquoi, si je ne me trompe pas, ne pas faire une jonction ?

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  10. Le constat de l’affaissement du Parti communiste français est dans une étape qui frole l’écroulement. Nous sommes très nombreux à le partager intra et extra muros. Pourquoi alors, tant de camarades restent fidèles, silencieux, voire acteurs engagés de cette mort annoncée? Nous sommes devenus sans doute une organisation politique de vieux et très vieux miltants fossilisés….Je partage l’ensemble des analyses du texte, mais il me semble qu’il sera indispensable d’y ajouter dans la partie qui traite de l’indispensable curiosité intellectuelle ( qui n’existe plus chez les militants et leurs dirigeants ) notre intérêt pour ce qui concerne la sociologie et l’anthropologie, 2 questions autour desquelles sont en orbite les changements qui s’opèrent depuis une vingtaine d’années dans la société française. De nombreux chercheurs y consacrent leurs travaux, mais la paresse intellectuelle, l’absence de travail autour de la pensée critique est désormais la norme au pcf….Je suis sur le point de quitter ce parti après 60 années de responsabilités, de choix familiaux et professionnels douloureux. Il me reste cette opportunité de “l’urgence de communisme”pour donner du sens à cet engagement.

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  11. Une méprise levée
    9 septembre
    Je reçois à l’instant l’info-lettre de AC, sur laquelle on peut lire :
    « Le collectif Alternative Communiste vient de publier un texte important, « Parti Communiste : il est temps de remonter la pente ! », destiné à ouvrir une large discussion en vue d’un congrès pour le Parti Communiste ».
     
    A la lecture du texte reçu le 5 septembre, il n’était pas explicite qu’il était proposé en vue d’un congrès pour le PC, ce qui m’avait fait écrire dans mon commentaire du 8 septembre que j’avais interprété le texte comme un appel à un congrès fondateur de AC. L’ambiguïté est donc levée.
    Du coup, ma démarche devient tout autre. J’ai quitté le PCF en ce début d’année après en avoir été membre pendant 62 ans, dès lors, je ne vois pas en quoi je pourrais intervenir dans un débat interne. D’autant que je considère que le tropisme « révisionniste » du PCF est devenu tel (je conseille de lire le livre de Eric Le Lann:Communisme , un chemin pour l’avenir » préfacé par un des intellectuels en vue du PCF, Florian Gulli!) qu’il me semble improbable d’en modifier le cours, du moins à moyen terme.
    En fonction des conclusions de l’assemblée générale du 28 septembre, je déciderai de mon rapport avec AC.

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  12. Merci pour ce texte offensif. L’idée que la radicalité et la crédibilité ne s’opposent pas, qui y est notamment développée, me semble essentielle pour se mettre à la page dans la crise actuelle.

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  13. Je partage pleinement les analyses de ce texte, de sa démarche et de ses propositions, seules aptes à s’engager collectivement dans l’urgence d’un chantier devenu incontournable et vital de reconstruction d’une pensée et d’une action communistes dans notre pays.
    Alain Raynal

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  14. Congrès : lever une ambiguïté
    Je viens de discuter avec quelques camarades qui avaient pris connaissance de ce texte. Ils sont membres du PCF et ne se résolvent pas à le quitter, contrairement à ce que j’ai décidé en ce début d’année.
    Mes interlocuteurs rejettent la ligne actuelle du PCF. Ils préconisent la convocation d’un congrès extraordinaire de leur parti et ne désespèrent pas d’y voir adopter une » toute autre ligne.
    C’est là que se situe l’ambiguïté du texte. Ils l’ont interprété comme un soutien à leur démarche.
    Effectivement, la rédaction du texte est bancale. Il faut expliciter beaucoup plus clairement ce que Alternative communiste entend par « congrès ». Il s’agit bien de « fonder » une organisation communiste, se différenciant du PCF. Si tel est bien l’objectif, il faut envisager qu’en devenant membre de cette organisation politique, on ne pourra pas, simultanément, être membre d’un autre parti, et par conséquent, du PCF.

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  15. Temps trop court pour une contribution structurée.
    Je suis en voyage sans ordi avec un portable et tout peut s’effacer à chaque instant.
    Ajoutons au texte que j’approuve dans son contenu et son élan une critique de la laïcité telle qu’elle est instrumentalisée à des fins islamophobes.
    La laïcité est un combat permanent pour l’égalité.Or elle sert de prétexte à voiler toutes les politiques antisociales en inversant le sens que lui ont donné Jaurès et d’autres, celui de l’ouverture d’esprit contre toute forme d’obscurantisme.Le RN se pare de ce terme et la riposte à cette imposture se fait attendre à gauche et au PCF.Les politiques libérales destructrices des services publics se développent plus aisément dans la confusion, lorsque, par exemple, le voile des musulmanes sert à voiler l’essentiel: le système scolaire dont nous étions fiers à juste titre devient l’un des plus inégalitaires et le mal être des élèves et des professeurs qui va avec n’est pas un fait divers mais un problème urgent à régler politiquement c’est à dire dans les luttes pour reconstruire. Ainsi cette inversion du sens du mot laïcité est lourde de menaces pour l’ensemble de la société.Passons à une conception offensive de la laïcité. Ce combat n’est pas mené aujourd’hui correctement.
    Gageons que ce thème prendra une importance accrue puisqu’il devient une des composantes de l’idéologie RN qui recycle dans son écurie des concepts qui appartiennent à la gauche.

    Consensus : c’est devenu un maître mot dans la communication comme dans la manière de fonctionner du parti. Tout ce qui fait saillie serait à bannir, à condamner. On vous donne des leçons de morale partout jusqu’à l’assemblée. On s’éloigne de plus en plus d’une réflexion collective où chacun est encouragé à intervenir pour faire émerger le sens au delà des apparences qui enveloppent et travestistent le capitalisme Tout devient une affaire de bon sens, et non matière à débat contradictoire avec réflexion dialectique et collective.Est ce l’électoralisme qui entraîne cette machine à minorer la pensée intervenante au profit de la délégation et de la confiance qu’il faut systématiquement à ceux qui savent et qui tiennent encore bien l’organisation.Couplée avec la personnification de la direction nationale incarnée par un Fabien Roussel et sa “punch Line”.Désastre de nos affiches électorales avec un secrétaire national Paternant Léon Desfontaines et la légende ” LE CHOIX DU BON SENS” qui n’incite absolument pas à réfléchir.Or qu’est ce qui nous manque le plus? = Des camarades conscients, informés et formés, capables d’aller vers les gens et non repliés sur eux et sur une idole.On ne va plus dans les quartiers populaires sauf en période électorale.

    Frédéric Boccara s’exprime régulièrement dans les CN sur la nécessité absolue de l’intervention des travailleurs dans l’entreprise.Nous attendons de sa part une analyse de ce qui fait obstacle à cette intervention tant souhaitée .Le mot électoralisme a certes été prononcé, mais du bout des lèvres, sans approfondir.La sécurité emploi formation devient un sujet théorique mis hors de portée des travailleurs parce qu’on a mis la charrue avant les boeufs. On peut faire de la théorie mais cela tourne à vide si on ne s’appuie pas sur un “déjà là”, un réel ignoré ou mis à l’écart parce qu’on n’admet pas le vrai débat avec d’autres chercheurs nombreux qui parlent mieux à la jeunesse et dynamise le mouvement social.Toute avancée suppose l’intervention des intéressés. Puisons en nous mêmes , dans l’histoire des luttes communistes la punch Line dont nous avons besoin face à la classe qui a des dents.Les alliers viendront, inutile d’aller les chercher sur les plateaux télé ni de les tirer par la manche.

    La question nationale.Elle doit être relancée autrement qu’à la manière bof de brandir la France. Nous avons besoin de dirigeants cultivés capables de mener l’offensive sur le thème de la Nation.Le rôle des intellectuels voilà une question importante.Nous sommes le peuple des révolutions mais dans la nation il y a aussi Maurras, les collaborateurs recyclés par De Gaulle, les nostalgiques de l’Empire et des guerres coloniales, les anticommunistes.Avec le peuple français il y a encore des gueux (des républicains , des vrais!)et des gens cultivés dans le monde entier, qui aiment la France.La Nation française est mieux défendue par une égyptienne qui connait par cœur un poème de Hugo parce qu’elle aime le souffle et l’action collective qui s’y trouve ou par un violoncelliste au milieu de la Pampa en Argentine qui s’exerce à la musique française de Fauré, Berlioz ou Bizet …ces gens là portent plus haut la culture française que ceux qui se drappent dans le nationalisme et se torchent comme Bardella ou Ciotti de la culture française. La reconquête du terrain perdu sur le théme de la nation ne passe pas par une bonne bouffe, fût elle présentée comme un art de vivre à la française C’est pourquoi nous avons besoin de dirigeants plus en phase avec les racines humanistes du communisme français, besoin de renouer avec l’idée de “patrie universelle” (Michelet) et si c’est avec Marchais qu’il faut aussi renouer, ce sera celui qui déclarait “Nous vivons le temps des révolutions” au lancement de l’hebdomadaire “Révolution” à destination des intellectuels et de tous ceux qui participent à la bataille des idées.Chacun ses fondamentaux!

    D’autres sont intervenus ici sur l’importance de l’humanité et l’enjeu du combat pour que le journal reste un journal de formation,de culture, de débats et de combat. “Amener au communisme” (Maud Vergnol) “Assembler ce qui est épars” Jean Emmanuel Ducoin, téls sont les objectifs que c’est donné la société des Amis de l’humanité.Bousté par ces idées je préside avec un certain succès et malgré bien des entraves de toutes parts le collectif arlésien de l’association des Amis de l’humanité.Nous réunissons plus de 200 personnes par an dans une petite ville.Merci à Fabien Roussel d’avoir souligné l’importance de la vie associative dans un récent CN. Reste à préciser… à quelle fin.
    En juin nous avons invité trois conférenciéres (ou intervenantes puisque l’une est poète) Annie Lacroix Riz sur la Non épuration, Marie Huot pour une lecture poétique,sur le thème de ” la poésie comme réponse à l’offense faite au monde” et Marianne Delranc sur Elsa Triolet dans la résistance.
    Nous avons le féminisme joyeux et offensif.
    Il est certes juste de dénoncer les atteintes faites aux femmes mais il faudra faire entendre jusque dans les nouveaux ministères volés à la gauche que les femmes ne sont pas seulement des victimes d’engeances rétrogrades qui leur interdisent l’avortement et ferment les yeux sur les violences.Elles sont Surtout des combattantes et qu’elles savent aussi se faire entendre et quand il le faut renverser la table.

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  16. C’est indigent et vu avec des lunettes roses à propos du RN. Il reste aux portes du pouvoir, et avec le choix de Barnier par Macron s’en rapproche encore. Dire que les catégories populaires “choisissent” presque spontanément selon les circonstances la gauche ou la droite ne correspond pas à la réalité. Nous sommes au contraire confrontés à la perspective d’une bataille difficile et acharnée. Le NFP est un atout et le PCF doit jouer son rôle pour qu’il le soit pleinement ce qui suppose le débat avec les autres forces politiques, les syndicats et les associations…dans la logique des législatives qui ont permis de stopper, et encore, le RN. LFI n’est pas un acteur privilégié ni particulièrement proche des conceptions communistes, et Mélenchon reste manifestement obsédé par son destin présidentiel ce qui est assez éloigné d’une logique de rassemblement
    La gauche fait 30%,le PCF 2,5, il faut s’adresser aux catégories populaires, pas seulement aux marges, les écouter et arriver à se faire entendre ce qui n’a rien de facile.
    Somme toute ce texte donne l’illusion qu’il suffirait d’un coup de peinture à l’image du PCF, de changer de secrétaire national, d’avoir un beau discours communiste pour que tout aille bien.
    Je suis convaincu que personne n’a aujourd’hui la recette miracle au PCF, il faut croiser et confronter le point de vue du maximum de communistes dans toute leur richesse, dans un cadre commun, la conférence nationale, et en même temps agir pour les revendications populaires et contre la politique de droite certainement extrême du gouvernement Barnier
    Alternative Communiste propose l’inverse : par nature cliver, sur le rapport à la FI et la direction du parti, avec une proposition de vision communiste proche de l’utopisme ce qui ne peut que stériliser
    Le mieux à faire serait pour cette tendance de décider de se dissoudre et à tous les communistes concernés de participer aux débats et aux luttes communes. Difficile, mais dans la vraie vie

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    • Certes, s’adresser aux catégories populaires (depuis combien d’années en parle t-on ) mais de quelle manière ? Pas en tout cas, je pense, en ne parlant qu’à une partie d’entr’elles, et en ignorant l’autre, voir même souvent en stigmatisant celle-ci. D’ailleurs les résultats électoraux démontrent qu’ en faisant ainsi, on renforce le vote extrême droite.
      Entièrement d’accord aussi avec l’idée qu’il ne suffit pas de donner un coup de peinture à l’image et de changer de secrétaire national pour que tout aille bien. On l’a aussi vérifié à la suite des deux derniers congrès…Il n’a pas suffit de déclarer” PCF is back” pour que ça change quelque chose, on continue résolument de dégringoler !
      Effectivement et là je partage pleinement, personne n’a la recette miracle et qu’il faut croiser et confronter le point de vue du maximum de communistes dans un cadre commun, encore faut-il que cela soit rendu possible. La proposition de la conférence nationale a été éludée par la direction. Quand au débat interne, dans ma modeste contribution ici, j’évoque ce qu’il en est, malheureusement, du moins jusqu’alors, peut-être que la situation politique permettra de faire changer un peu les choses.

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  17. Se garder de certaines expressions de type “démonstrations folkloriques”, ou alors donner un ou deux exemples. Même chose à propos d’abréviations comme “NAO”, c’est quoi ?
    A propos du parti, la question centrale c’est celle de son utilité et ce qui me plaît bien dans le texte c’est qu’elle est bien mise en avant. Je regrettais ainsi que dans le texte alternatif au dernier congrès, cela n’était pas suffisamment mis en avant, ici elle l’est, c’est bien mais devrait être mis davantage encore en exergue. Au delà de mon ressenti personnel, j’y ai été concrètement confronté de multiples fois et notamment encore ces derniers mois avec les campagnes électorales. Sous estimer cela ou pire , démentir, c’est nier le réel ! Je ne compte plus les fois où l’on me dit “mais vous êtes bien gentils vous les communistes mais vous représentez quoi aujourd’hui ?!” ou “à quoi ça va servir que je vote pour vous, je perds ma voix!” . Deux ou trois fois, ce type de réactions a même été précédé de rires…avec des gens de mon quartier qui votaient communiste par le passé !
    D’ailleurs je suis persuadé, que le petit regain d’intérêt à notre égard, manifesté notamment par un nombre plus important d’adhésions en juin, est lié à la création du NFP et du rôle aux yeux du peuple de gauche, qu’a pu jouer le PCF dans ce rassemblement. Ce qui veut dire que dés qu’on donne le sentiment d’être utile à quelque chose, dés que notre action permet d’espérer en quelque chose, ça va mieux !
    “L’espoir”, avec “utilité”, deux mots à mon sens, très importants !
    Le gros des camarades au parti aujourd’hui sont fermés aux discussions dés qu’on leur apparaît “contestataires” (pour faire court) . Ils ont un tel besoin de se ressentir fiers d’être communiste, notamment il faut bien le dire, après les humiliations nombreuses infligées par le PG un temps, puis LFI un autre, et de leur leader, qu’oreilles et cerveau se ferment instantanément ! Combien de fois, moi comme quelques rares autres, on leur dit que c’est vrai mais que l’on ne peut en rester là, à ressasser ou sauter sur le moindre mot, tweet ou autres, mais rien ne semble y faire. Dés lors ils ne semblent plus s’accrocher qu’aux dernières études “de personnalités politiques préférées des français” ou d’articles élogieux dans la presse de droite, etc…Perdant ainsi toute lucidité politique et même tout simplement de classe, au bénéfice d’un sentiment émotionnel , tellement facile dés lors d’être utilisé !
    Ce qui est plus préoccupant, ce sont les autres, moins nombreux, mais qui m’inquiètent davantage, car cela touche à la raison même de l’existence de notre parti et d’autant qu’ils ont eux un peu plus l’oreille des autres…Ceux là ne me semble pas être dérangés le moins du monde par un parti rabougri, replié sur ce qu’ils appellent “les fondamentaux” , un peu comme un LO en fait. Alors parler à ceux là d’utilité, ça ne vaut là, même pas la peine !
    Cela pour dire que je crains fort qu’un congrès à court terme fasse évoluer les choses dans le bon sens, à moins que d’y travailler dés maintenant en espérant ne pas l’avoir avant un an…A suivre…

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  18. En phase avec le texte
    Insister sur le sentiment de déclassement qui poussent les gens à voter RN car” les étrangers ont plus de droits que les français” et l’immigration serait la cause de tous les problèmes
    Refondation du PCF sur la forme d’accord mais surtout revenir à l’essence même du vrai communisme. Texte 2 du dernier congrès
    Si pas possible de changer à l’intérieur du parti alors donner davantage de lisibilité à notre mouvement
    Le 7 je vais à Lille

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  19. Un processus fondateur pour dessiner en théorie et en acte, une utilité communiste avec une nouvelle conception du communisme

    Nous faisons face à des urgences sociales et écologiques qui réclament une nouvelle construction collective démocratique. Nous devons formuler une nouvelle conception d’un parti révolutionnaire, qui ne s’attache plus à la conservation d’un appareil d’Etat qu’il suffirait de convertir à une forme de communisme substituable au marché. Il faut ouvrir à partir des déjà-là communistes une nouvelle ère, un nouvel ordre des choses qui étend la démocratie à l’économie, qui fait des collectifs humains des lieux de délibérations sur la gestion des communs, qui fait de la recherche du bonheur le moyen de l’égalité et de la justice.

    C’est de cette nouvelle conception que pourra se définir aussi l’organisation la plus efficace des communistes.

    Alors, nous pourrons à nouveau convaincre, rassembler et enthousiasmer.
    Le PCF n ‘ a pas de stratégie , sauf de s ‘adapter et de reproduire ce qui nous a affaibli
    Ce document peut contribuer à la construction d ‘une stratégie partagé.

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  20. Texte bien ‘inspiré’ et conçu. Il y manque, néanmoins, la dimension internationale – la Paix et la lutte pour etc
    Cela dit s’atteler à un processus et congrès (re)fondateur n’est pas une mince affaire – théorique et pratique
    Donc – l’OJ de l’AG est-il déjà au point? si c’est le cas autant le mettre en ligne pour qu’on puisse aussi proposer…
    Où se tiendra-t-elle, ne faudrait-il pas + qu’une journée ??? F Guenoun Paris

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  21. Bonjour

    Suis d’accord sur l’essentiel du document proposé. Il me semble que la question de la structuration de notre Alternative communiste est d’actualité . Notre originalité c’est d’être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de façon autonome.

    Quelques réflexions à l’emporte-pièce.

    Les communistes sont aujourd’hui éparpillés.

    – Dans la FI, avec ceux qui se revendiquent Communistes Insoumis, et qui ont quitté le PCF il y quelques années.

    – Ceux qui sont restés dans le PCF et qui sont majoritairement attachés à une forme identitaire qu’ils retrouvent en la personne médiatique de Fabien Roussel.
    Je note que ceux qui sont les plus sectaires, ceux qui estiment par exemple que la FI est et demeure le « mal incarné » sont aujourd’hui plus forts, plus présents à tous les niveaux.

    Qu’importe les échecs successifs aux deux dernières européennes, à la présidentielle et aux législatives ou le recul est très sévère, perte sèche de 4 députés dont celle symbolique du secrétaire national (détenue depuis des décennies).

    Cette forme de déni, de refus d’analyser les causes de fond pour n’évoquer que le seul problème de forme celui de l’organisation ne cesse de me surprendre. Il faut écouter les deux dernières interventions de Fabien Roussel sur RTL et BFM pour comprendre vérifier si on en doutait le glissement idéologique qui s’accélère.
    Et pourtant rien ne bouge, l’opposition a été pour l’essentiel purgée au dernier congrès. Fabien Roussel bénéficie d’un capital sympathie dans les médias, considéré comme un excellent client, d’autant qu’à chaque fois il s’acharne sur la FI (et que cela régale les médias) exprime l’inquiétude des entrepreneurs et manque singulièrement de radicalité.
    Vous observerez qu’à ce jour vendredi 6, à 10h30 il n’y a pas un seul appel à manifester le 7 contre le coup de force à Macron sur le site du parti.

    Puis il a les communistes qui sont partis sur la pointe des pieds sans faire de bruit, que l’on retrouve dans les combats, les manifestations, souvent investis dans le mouvement social, culturel, associatif, ceux-là sont sans doute les plus nombreux, ne se retrouvant plus dans le Parti, mais pas plus dans notre Alternative. Leur confiance est émoussée et la rupture date des présidentielles.

    Il y a l’Huma qui reste une référence collective de ce peuple communiste dispersé, divisé, quotidien éminemment fragile qui tente l’équilibre et fait parfois l’objet de petites offensives de la part de l’équipe de Roussel avec quelques relais en interne. Sans parler de la fête, seul unique moment communiste éminemment populaire annuel, ou grosso modo nous retrouvons « toutes les familles dispersées ».

    Ma crainte, c’est que je crois que nous n’avons pas atteint notre plafond de verre en termes d’effacement dans le pays réel (pas médiatique) et que faute de retrouver ce qui fit notre force, un intellectuel collectif au service de la lutte des classes, notre radicalité s’estompant, nous devenions un supplétif insignifiant et utile à un des partis de gauche, je pense au PS dans sa volonté de reconquérir son hégémonie.

    Excusez le désordre du propos qui n’est pas une contribution.

    J’en termine avec deux propositions concrètes pour Alternative Communiste

    1) Il nous faudrait affiner un travail sur notre vision d’un projet communiste pour la société à partager et mettre en débat partout où cela est possible. Il me semble qu’au sein du PCF, cette réflexion manque cruellement ; un travail complexe mais indispensable.

    2) Rendre plus visible Alternative Communiste par une présence dans les médias numériques (Facebook – Instagram) avec la création d’une page et une régularité qui devienne un rdv hebdomadaire.

    Une page mille feuilles un peu désordre.

    On pourrait y trouver notre appel à manifester le 7 septembre, mais aussi nos réactions sur l’actualité, des reprises d’infos concernant le communisme en mouvement (expériences locales), parfois une revue de presse, des billets politiques de nos contributeurs, des photos d’évènements, manifestations, luttes, des RDV à ne pas manquer, une page qui n’hésiterait pas à gratter là où cela fait mal, à donner la place à la poésie.
    Celle-ci pourrait être rédigée et assumée par une multitude de contributeurs chacun dans leur domaine de prédilection.
    Une page qui poserait la singularité de communistes en dynamiques.
    Fraternellement

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  22. Qui parle de centralisé
    Court à sa marginalisation…
    Soyons donc partout…
    Enfin partout où se joue l’émancipation des classes populaires face à l’étau dit
    “Néo-libéral”.
    Ces lieux attendent une conscience de classe “en intelligence ” avec la ” visée communiste”, laquelle doit sortir des nuits et brouillards organisés par les seigneurs du capital.

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  23. Je ne suis pas sûre qu’un congrès suffise à répondre au propos qui est posé dans le texte. Un congrès pour innover ? Mais pour ça il faut un congrès novateur de par les sujets abordés et dans son organisation. Sommes nous sûre de vouloir à nouveau investir un congrès ou les enjeux de pouvoirs internes sont si présent dans le PCF ? Personnellement, je ne m’y emploierais pas. D’autant qu’il manque un sujet qui me semble important à l’heure actuelle est “quelle valeur du temps libéré du travail ?”. Pourquoi ce sujet est-il important ? Parce que nous sommes à environ 15% (est compté ceux qui ne sont plus dans les chiffres de France Travail) de sans emplois et qu’il y a nécessité de partager le temps de travail. Parce que débattre de la valeur travail c’est être sur le débat du capital à partir de leurs arguments. Parce que l’évolution technologique permettrait de moins travailler et remettre le temps de travail à sa place dans le temps de vie le travail ne peut plus être le temps majoritaire sur le temps éveiller) des hommes et des femmes. Parce que la démocratie a un coût temporel dans la vie des hommes et des femmes, nous ne pouvons plus se permettre de ne pas avoir le temps de la délibération et de la décision sur les enjeux de notre époque.

    Quand au temps de travail, ne pas omettre le changement nécessaire de paradigme de ne plus surproduire mais bien de répondre aux besoins. D’aborder le sujet de Direction des Ressources Humaines pour que les Services Publics, l’entreprise ou plus globalement les collectifs humains au travail ne soit plus sur la soumission à des Directions de Ressources Humaines et d’inventer l’intelligence collective au travail et des pratique de gestion de collectifs humains (cette question est politique et ne doit pas seulement reposé sur le mouvement syndical).

    Si je sens ce mouvement d’idée et de volonté d’avancer (avec les sujets abordés dans le propos ci-dessus) alors oui je regarderais sérieusement à investir mon temps dans ce congrès ou autre forme de collectifs pour réfléchir au communisme de notre époque.

    Et ce d’autant plus que, si effectivement, il y a un peu de sympathie pour F. Roussel (ligne politique que je ne partage pas), le PCF marque surtout par son insignifiance aujourd’hui.

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  24. Je me reconnais pleinement dans ce texte. Je ne vois que peu de choses à “martyriser”, si ce n’est qu’il y a une ambiguïté dans la phrase: “Après le déni du vote non au référendum de 2005” De quel déni s’agit-ili?
    L’objectif de “fonder l’organisation communiste dont notre pays a besoin” est rien moins qu’évident, mais je le partage.
    Dans un des commentaires, il est écrit que “Toutes les tentatives précédentes, parties de plus haut, furent des échecs”. Pour ma part, ayant été membre du PCF depuis 1962 (je n’ai pas renouvelé mon adhésion au début de cette année, je n’ai pas connu de tentatives de création d’une autre organisation à visée communiste (à mon époque la visée communiste restait passablement archaïque) A partir de 1980, avec les premiers signes du déclin du PCF, il y a eu plusieurs dissidences avec des départs successifs d’adhérent.e.s, sous la houlette de dirigeants écartés, souvent sans ménagement, par les cercles les plus fidèles aux secrétaires nationaux, je pense particulièrement à celui constitué autour de Georges Marchais. Mais ces dissidences n’avaient que des attendus idéologiques fragiles. Je pense tout particulièrement à l’expérience Juquin. Le départ du part en avril 2010 de 200 communistes en avril 2010 avait un tout autre sens ( on trouvera des informations complémentaires dans mon livre: “Tout ça…Pour ça? ” 1960-2020 six décennies de militance communiste). A ma connaissance leur objectif n’était pas de créer une force communiste alternative. La tentative présent d’Alternative communiste n’a pas de précédent, c’est aussi en cela qu’elle est risquée. Mais, confrontés à la dénaturation du PCF, je ne vois pas autre chose que de s’engager dans ” Un processus fondateur pour dessiner en théorie et en acte, une utilité communiste avec une nouvelle conception du communisme.

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  25. Il est tant de rester uni au sein du NFP mais je ne suis pas sur qu’avec Roussel le parti reprendra des couleurs. Ses prises de position le font apparaître comme une girouette et surtout comme un allié de la droite. Il m’a fortement déçu

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  26. Merci de faire entendre ce nouveau souffle communiste que l’on sent monter en France.
    Il y a, je pense, un réel besoin de se rapprocher des luttes populaires , et que cela vous plaise ou non au PCF, les luttes de classes n’ont de sens que si elles sont menées aux côtés de celles et ceux qui sont majoritairement les perdants de l’histoire càd les personnes racisées, les femmes, les queers. La ligne sociale LFI semble avoir un échos, quant a la ligne du modèle économique, notre camarade Bernard Friot semble dégager une ligne communiste anticapitaliste palpable.
    Merci Alternative Communiste,

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  27. Créer un Parti Communiste ?
    Il y en a déjà un !
    Une organisation communiste ?
    Le programme est beau, pertinent, ambitieux, mais le premier effet sera sans doute d’attiser les règlements de comptes au PC, entre PCF et FI.
    C’est à l’intérieur du PC qu’il faut se battre, s’organiser, se faire entendre.
    Nous ne sommes pas 15 % des communistes à jour de cotisation. Ultra minoritaires au dernier congrès, qui a beaucoup verrouillé.
    Et alors ?
    Toutes les tentatives précédentes, parties de plus haut, furent des échecs.
    Alors, une orga dans le PCF, oui.
    Mais pas à l’extérieur, car elle sera objectivement contre le PCF. On rendra service à tous ceux qui ne supportent pas tout projet communiste, quel qu’il soit, même sous la forme actuelle du PCF.
    Pierre HUMBERT
    CÔTE-D’OR

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  28. Le débat est déjà lancé dans le parti sur ce que vous posez à juste raison, personne n’est dupe ou idiot. La centralité doit redevenir la reconquête de l’hégémonie culturelle et artistique pour que les communs soient le langage usuel. A l’heure de la globalisation des réseaux sociaux, c’est le cadre militant posé en contenu de classe qu’il faut imager afin que sa vulgarisation devienne une évidence. Communisme et communalisme doivent déterminer des horizons possibles. La qualité de la radicalité et des luttes à mener est étroitement liée à la démocratie dans le parti et dans le rassemblement. Essayer c’est oser le 21 e siècle. Le sur-effort des communistes encartés ou se réclamant du communisme correspond à une révolution culturelle. Pas persuadé que cela passe par un congrès , davantage par la mise en œuvre, la barricade est là où nous la construisons. Ou alors un congrès novateur dans le sens où sa capacité et sa dynamique, sa forme et ses contenus deviennent un moteur d’entrainement supérieur à la capacité d’un super phénix, amistat

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    • Bonjour
      L essentiel du texte me convient bien toute fois une.partie peut sûrement être consacrée aux enjeux des élections municipales de 2026.Une election à la fois comme ciment des forces du Nfp et des associations de luttes et de solidarité pour créer les conditions pour gagner une grande étape de gains importants de municipalités notamment dans les villes moyennes Ce qui exige de combattre dès maintenant la politique budgétaire du gouvernement avec toutes les forces politiques du Nfp et au delà le souhaitent notamment les syndicats et travailler en même temps dès début 2025 aux contenus et au sens de ces derniers avec toutes les forces de la société civile. Les listes doivent être ouvertes largement à ces dernieres.La démocratie participative la clef de ces constructions. Quant au contenu de la 6eme République il est vrai que les partis du Nfp ne partent pas de rien. Mais le niveau de la crise politique dans laquelle nous sommes rentrés depuis la réforme de la retraite à 64 ans jusqu’à la nomination du 1er ministre nous invite expressément à travailler dur sans attendre pour mettre en débat avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, d en faire connaître les ébauches Comme Lfi s en est emparee depuis de longues années tant en la confrontant aux réalités du moment et pas simplement le temps d une élection mais dans la vie y compris par des manifestations et mobilisations d ampleur.

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