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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez refuse de s’engager à porter les dépenses militaires à 5 % du PIB, dénonçant un « keynésianisme militaire » nuisible aux investissements sociaux et incompatibles avec l’État-providence espagnol. Cette position crée des tensions au sein de sa coalition de gauche et l’isole à l’OTAN, où la majorité des pays européens s’alignent sur un réarmement accru sous pression américaine. Sánchez met en garde contre une dépendance renforcée à l’armement américain qui nuirait à l’autonomie stratégique européenne. Cette contestation reflète un combat plus large entre pragmatisme militaire et priorités sociales en Europe.
FOCUS
- L’Espagne consacre seulement 1,3 % de son PIB à la défense, le taux le plus bas de l’OTAN.
- L’OTAN vise à atteindre 5 % du PIB d’ici 2032, divisés en 3,5 % défense traditionnelle et 1,5 % sécurité élargie.
- Sánchez dénonce une hausse militaire qui entraînerait « une hausse des impôts » et la réduction des services publics.
- La coalition espagnole risque de se fissurer à cause de cet arbitrage entre défense et politiques sociales.
Cette synthèse a été réalisée à l’aide de gpt-4o-mini