Créé en octobre 2023, notre réseau a été rapidement repéré dans les milieux de sensibilité communiste et rassemble près de 700 personnes membres ou non du PCF.
Nous avons cconnu quelques succès d’estime chez celles et ceux qui contestent les orientations du PCF.
Nous exprimons parfois nos différences de contenus avec certaines expressions de dirigeant.e.s du PCF et nous donnons à voir et entendre des points de vue contradictoires avec le « souverainisme de gauche », le « populisme », l’alignement sur le Printemps Républicain, la perte d’internationalisme. etc.
N’ayant pas fait le choix de nous constituer en tendance, la question du pouvoir au sein du PCF ne nous intéresse pas, nous souhaitons agir et penser en communistes.
Nous devons être plus et mieux en travail de réflexions et d’actions pour revivifier le communisme.
Il nous faut donc montrer notre capacité à peser, produire des actes et des idées communistes utiles à la société française.
Nous gardons toujours la même volonté de « faire de toutes les luttes émancipatrices qui travaillent notre société en profondeur le point de départ de notre engagement, de nos analyses et de nos initiatives : luttes féministes, rebellions des jeunes, luttes écologistes, sociales, antiracistes, démocratiques, luttes contre toutes les discriminations et dominations, contre les violences policières et la criminalisation des mobilisations,…etc »
Et maintenant, comment arriver à déployer une activité sur le terrain en réseau et en lien avec d’autres sur des questions politiques nécessitant une réflexion communiste nouvelle adaptée aux enjeux posés en ce XXI ème siècle sur :
- Le sens du travail et ses transformations.
- Notre rapport au vivant
- L’internationalisme
- Le danger fasciste
- La maitrise collective des moyens de production
- Le développement des communs
- La démocratisation des pouvoirs
- …etc.
Nos positions ont marqué le paysage politique sur :
- La Palestine
- La libération des cahiers de doléances
- L’unité indispensable à gauche pour battre l’extrême droite
- La bataille des mots
Nous faisons partie du collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.
Nous avons rencontré Ensemble, Urgence de Communisme, l’Association des communistes unitaires, l’Après, le PCF, GDS, NPA, les Verts Unitaires et nous attendons les dates de RV acceptés sur le principe, avec Lucie Castets, et la FI.
Des pistes de travail pour améliorer notre utilité.
1/ Le rassemblement
Les membres du réseau peuvent être utiles en participant à la création, au renforcement et à la vie démocratique de comités locaux du NFP dans une période où tout laisse à penser que toutes les directions des partis membres du NFP ne le souhaitent pas. Il nous faudrait arriver à structurer notre activité dans les villes et départements en ce sens et contribuer à des initiatives locales permettant de mener la bataille idéologique, contribuer aux convergences entre les forces communistes, socialistes, écologistes, antilibérales pour construire et porter ensemble un projet politique de transformation sociale et écologique.
2/ Sur le terrain,
parce que nous ne travaillons pas un communisme « en chambre » mais comme un mouvement réel qui tend à abolir l’existant en faisant de toutes les luttes émancipatrices l’objet de nos analyses, de nos initiatives et de nos combats. Il s’agit donc de créer des liens avec celleux qui construisent des alternatives sur le terrain, partir de leurs expériences, les faire connaître, développer un regard critique à partir de ces expériences pour faire reculer la marchandisation, les dominations. Relier les expériences pour délier chaque nœud qui tient le capitalisme est une de nos utilités de communistes.
Ainsi l’investissement de camarades pour préparer avec différentes associations un carrefour des alternatives citoyennes dans l’Hérault peut devenir un exemple à reproduire dont nous pourrions tirer des leçons politiques même si l’initiative ne vient pas d’hommes politiques, et les médias alternatifs organiseront la rencontre avec les politiques.
Par ailleurs l’organisation de notre réseau localement permet de travailler du communisme en acte et en pensée à Nice.
3/ En termes d’élaboration communiste,
car le monde capitaliste, les rapports de force, les enjeux environnementaux, les leçons des expériences de transformation sociale par le passé et les expériences présente méritent une critique communiste renouvelée pour participer à la remise en cause de l’ordre existant et à la construction d’une alternative politique anticapitaliste. Nos liens aux autres forces est important afin d’enrichir un travail en ateliers pour produire des analyses, des propositions et des réactions devant l’actualité.
Pour l’instant, 3 ateliers fonctionnent dont des membres du réseau se sont faits porteurs et référents sur :
- Le racisme et les discriminations
- La culture et l’émancipation
- Le communisme.
D’autres sujets doivent faire l’objet de réflexion et de production partagées :
- L’internationalisme
- Le sens du travail, sa transformation
- La production du commun
- et bien d’autres sujets,
Ce qui nécessite que d’autres camarades se responsabilisent pour les travailler, et ainsi nous mettre en capacité de produire des notes, des déclarations réfléchies collectivement face à l’actualité et construire des alternatives.
Ainsi, l’organisation d’un séminaire le 24/05 prochain sur le thème « Décrypter le monde qui vient » avec plusieurs personnalités spécialistes, ne réglera pas notre prise de position mais aidera à ce qu’elle se fonde sur des analyses précises et rigoureuses. Nous ferons ainsi preuve d’utilité de « penser » dans une période caractérisée par le « buzz médiatique ».
4/ En direction de la jeunesse
qui devrait être un axe de travail en soi. Nous n’avons pas d’utilité si nous ne créons pas les conditions d’une rencontre des jeunes avec la sensibilité et le mouvement communiste.
Nous proposons d’organiser dans les facs et les quartiers des rencontres-débats thématiques en prenant appui sur des parlementaires, des maires, des personnalités de notre sensibilité.
Pour appuyer notre conception d’un communisme radical sans conciliation avec le système capitaliste, comme un chemin de luttes, notre utilité passe par un investissement militant multiforme en local, en ateliers, en contributions, en débats, avec des personnes de toutes sensibilités politiques à gauche pour participer de la bataille idéologique et de rassemblement.
Cela nécessite des moyens
Nous avons fait le choix de ne pas être une organisation politique de plus, mais un réseau.
Nous n’avons pas de cotisation mais nous avons besoin de dons pour avoir un minimum de moyens pour notre activité.
Nous avons aussi un défi démocratique à régler, un chantier en soi : créer les conditions pour que les membres du réseau ne soient pas dépossédé.e.s des décisions et expressions du réseau.
La coordination, le site internet, la boucle WhatsApp, nos AG sont des outils pour aller en ce sens mais nous ne sommes pas au bout de cette construction démocratique.
Nous avançons et nous avons fort à faire dans ce moment très difficile pour la gauche où se mêlent découragement, lassitude, sentiment d’impuissance face à un rouleau compresseur idéologique, à des logiques de divisions mortifères où les calculs à court terme et le chauvinisme partidaire prennent le pas.
L’enjeu est crucial plus que jamais de mener la bataille des imaginaires qui semble aujourd’hui gagnée par les idées nauséabondes des extrêmes droites nationales et mondiales.