« Il faut que la Nupes vive » – Elsa Faucillon

Elsa Faucillon, députée communiste des Hauts-de-Seine, invitée de la midinale de Regards est revenue sur le choix affiché par le Conseil national du PCF de tourner la page de la Nupes. Pour elle, « la division est toujours une mauvaise option, mais là, elle intervient au pire moment.« 

2 réflexions sur « « Il faut que la Nupes vive » – Elsa Faucillon »

  1. Merci pour cette intervention. Je peux/veux me satisfaire d’une NUPES dont les orientations ne résulteraient que d’un concours de bras de fer. J’en attends quelque chose de plus construit et avec des objectifs clairs. Les postures personnelles n’ont pas leurs places dans ces échanges et dans cette construction. Tout à fait d’accord avec Elsa. Un intergroupe ne peut pas être l’émanation que d’élus. Les militants, au contact du terrain, doivent en être le fer de lance. L’écueil aujourd’hui n’est pas la question de l’hégémonie de tel ou tel groupe, mais de la clarté des objectifs. J’ai connu des militants politiques d’ex pays de l’est. Ils ont tous ou presque été bouffés par des questions d’appareil oubliant l’essence même du combat révolutionnaire.
    Le PCF s’est affaibli de ces batailles d’égo. Je l’ai quitté. Robert Hue a sonné le glas du parti auquel j’ai longtemps cru. J’aspire profondément à ce changement. Je me fouts de Mélenchon, de Garrido ou autres… Je les veux tous avec les autres. Mais de grâce, orientons le débat sur du factuel et du concret, pas sur des postures.
    Je ne vais donc pas m’attarder sur le cas Roussel. Trop à dire. Ça libère ma colère mais ça ne fait rien avancer.
    Merci pour l’espoir vous me donnez.

  2. Se résoudre à des combats de coqs , c’est grave, de la part des  » directions » de la NUPES…Prétendre, pour se désengager de l’union existante, que le peuple de gauche n’a pas été vraiment sollicité, c’est hypocrite, car c’est faire mine de ne pas connaître l’attente unitaire du monde du travail en lutte contre toutes les régressions imposées.
    Le devoir du PCF est de favoriser l’investissement populaire avec le seul outil institutionnel présentement disponible : La NUPES !…Alors, c’est bien le naturel mouvement social qui prendra le vent politique sous l’amure qui est la sienne : celle d’un vrai front populaire syndical et politique assumé par le mouvement de masse , celui que les  » coqs s’entredéchirant » semblent redouter autant que des notables de droite !

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