Patice Leclerc, Maire de Gennevilliers et initiateur de l’appel pour la constitution d’une “Tendance communiste” était l’invité de la Midinale de Regards. Selon lui, le combat communiste doit prendre en compte “tous les mouvements d’émancipation humaine, de luttes contres les dominations, que ce soit celle du capital, comme celle des hommes sur les femmes, des blancs sur les non-blancs “.
“Le communisme, c’est transformer la société” – Patrice Leclerc
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Une réponse
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J’écoute, un peu tardivement cet interview. Je suis de plus en plus séduit par cette démarche.
L’histoire du “communisme réel” est ponctué d’épisodes divers de cette même nature. Le communisme est l’expression même de la “non lutte finale”. C’est l’aspiration profonde, continue et éternelle au changement du réel.
Jamais je ne renoncerais à cette idéal. Jeune militant de la JC je me souviens de certaines plaisanteries à propos de certains “lieux communs” fréquemment utilisés dans nos discours. Notamment sur “le socialisme est à l’horizon…en précisant que l’horizon est une ligne imaginaire qui recule au fur et à mesure qu’on avance”.
Cette image, loin d’être si stupide, illustre bien mon propos. Un avenir en mouvement, en dynamique avec une trajectoire permanente vers le progrès.
Lors de la bataille sur la mise à jour du programme commun (78/80), je me souviens de débats parfois enflammés, tendant à remettre en cause notre stratégie d’union. Je détestais cette vision étriquée de notre “stratégie” qui tendait à nier de réelles avancées sociales au cours de notre histoire. Les congés payés, la Sécurité Sociale, le droit syndical… autant d’expériences du “communisme réel”. Qu’avons nous d’autre à mettre en exergue pour définir notre projet de société ? Finalement rien d’autre. Pas de grand soir mais de l’espoir.
C’est d’ailleurs sur ces avancées que les néo libéraux se sont immédiatement penché. Rognant rageusement tous ces progrès. Pas besoin pour eux de définir un projet Capitaliste, seulement besoin de poursuivre leurs objectifs. De poursuivre leur horizon. Hélas, la terre est ronde et au moins deux horizons s’opposent. Je sais quel chemin j’ai envi de poursuivre et donc quelle direction prendre.
Sur ce chemin, il ne peut y avoir de combat de coqs, l’union doit être la plus large possible et donc dépasser les appareils. Lorsque nous sommes aux affaires, il n’appartient à personne de dicter les choix. Notre force est notre unité bien au-delà des instances et des appareils.
C’est à ce mouvement du “communisme réel” que je m’apparente.
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