Appel
Lundi 8 septembre, l’Assemblée nationale va probablement chasser François Bayrou de Matignon. Tout comme Michel Barnier avant lui, il dirigeait depuis des mois le gouvernement sans aucune légitimité démocratique. Ce n’est que le commencement !
Deux jours plus tard le mercredi 10 septembre, la question de la lutte est posée à des millions de Français·es. Grèves, blocages, manifestations… Le départ de Bayrou ne suffira pas à calmer l’immense colère populaire qui a grandi le premier quinquennat Macron. On parle désormais de prendre quelques mesures de justice sociale, de taxer un peu les riches. Comme si cela était suffisant pour réparer le pays !
Des appels à la démission ou à la destitution d’Emmanuel Macron ont aussi été lancés. Il serait en effet logique qu’il paie les conséquences des politiques qu’il nous a imposées. Mais si un clone de Macron ou Le Pen devait être élu, cela changerait-il vraiment nos vies ?
Pour résoudre la crise politique et sociale en France, il faut combattre le mal à la racine. Ne craignons pas de briser les tabous que nous imposent les politiciens et médias du système !
- La Ve République pourrit sur pied depuis 20 ans. Avec cette crise politique, elle est désormais morte et enterrée. Le peuple a besoin de reprendre le pouvoir, la France a besoin d’une nouvelle Constitution. Appelons à l’élection d’une Assemblée constituante , maintenant !
- La France est malade du gavage organisé des riches. En 30 ans, la fortune des 500 plus riches a été multipliée par 14… À eux seuls, ils pèsent plus d’un tiers du PIB ! La France n’a plus les moyens d’entretenir leur train de vie. Pour financer nos écoles, nos hôpitaux et sauver le climat, la socialisation des richesses abusives et des grandes entreprises est la seule réponse crédible
- Face au danger fasciste qui guette notre pays, pour ouvrir un nouveau chemin, il faut que l’expression de la colère sociale puisse s’appuyer sur une perspective politique. C’est pourquoi les forces de gauche doivent, comme elles ont su le faire l’an dernier, porter ensemble un programme de rupture avec le capitalisme.
Aux côtés de toutes celles et ceux qui manifestent et résistent, portons ensemble ces exigences.
Je soutiens ces revendications, je les diffuse, je les propose dans l’assemblée du 10 septembre la plus proche de chez moi !