Publié dans amnesty.fr
En France, la répression des défenseurs de l’environnement s’intensifie par une stratégie étatique visant à les réduire au silence, entravant ainsi l’action climatique. Cette répression inclut des violences policières sévères, la criminalisation des manifestations pacifiques, une rhétorique stigmatisante et des restrictions financières ou même la dissolution d’associations environnementales. Par ailleurs, la couverture médiatique des enjeux climatiques est faible et souvent marquée par la désinformation, tandis que la participation des citoyens aux décisions environnementales est fragilisée par l’affaiblissement des procédures de consultation publique. Cette stratégie vise à délégitimer la lutte pour le climat et à affaiblir la mobilisation citoyenne.
FOCUS
- La France est le pays d’Europe le plus répressif envers les militant·es environnementaux selon Michel Forst.
- Seulement 3,7% du temps d’antenne médiatique en 2024 est consacré aux questions environnementales, en baisse de 30% par rapport à 2023.
- La loi « séparatisme » facilite le retrait des subventions publiques pour les associations de défense de l’environnement.
- La dissolution des Soulèvements de la Terre a été suspendue par le Conseil d’État mais illustre la pression étatique extrême.
Cette synthèse a été réalisée à l’aide de gpt-4o-mini