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La Fondation Gabriel Péri rappelle que l’automne 1995 a été marqué par l’une des plus fortes mobilisations sociales en France depuis 1968, contre le « plan Juppé » qui réformait sévèrement la sécurité sociale et les retraites ainsi que le contrat de plan État/SNCF, prévoyant suppressions d’emplois et fermetures de lignes. Bernard Thibault, alors secrétaire général de la fédération des cheminots, souligne que cette mobilisation vient d’un long combat des travailleurs face aux attaques sur les services publics, rassemblant largement les syndicats et les usagers. Malgré un climat économique difficile et une volonté gouvernementale ferme, la grève de 1995, avec une forte participation pendant plus de 21 jours, a montré la capacité de résistance face à des réformes perçues comme injustes et destructrices.
FOCUS
- Le « plan Juppé » prévoyait l’augmentation des cotisations maladie, le blocage des allocations familiales et l’allongement des durées de cotisation.
- Le contrat État/SNCF impliquait la suppression de 30 000 emplois et la fermeture d’un tiers du réseau ferré.
- La grève a durement paralysé le pays, aucun train ne circulant pendant au moins 21 jours consécutifs.
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Cette synthèse a été réalisée à l’aide de gpt-4o-mini